Le 13 octobre 2024 – lendemain de Kippour -, vers 20 h 15, trois individus ont jeté un produit inflammable ou un cocktail Molotov sur les haies végétales de la synagogue Patah Eliahou (Lyon). Situées à 3-4 mètres de l’entrée de la synagogue, ces haies (environ 5 mètres de haut) se sont embrasées. Une plainte a été déposée au commissariat de police.
Quand la synagogue de la Grande Motte a été la cible d’un attentat incendiaire, ce crime a été largement discuté dans les médias, comme l’arrestation et la mise en examen du suspect.
Fort bien.
Mais lorsqu’une autre synagogue est attaquée au cocktail Molotov, le lendemain de Kippour, c’est le silence — silence des médias d’une part, des associations juives d’autre part.
Pourquoi ?
Si c’est encore la crainte de la récupération par l’extrême droite, alors il faudra répéter une fois de plus que c’est une politique de Gribouille.
Dans des affaires précédentes, on a vu ceux-là même qui étaient au courant (c’est d’ailleurs leur travail) aller sur les plateaux de télévision commenter un attentat ou une agression dont ils n’avaient pas parlé jusqu’à ce que les journalistes décident de mettre l’affaire sur la place publique.
A l’époque, un rapport de police évoquait deux départs de feux dans les haies bordant la synagogue. L’incendie d’origine criminelle était rapidement maîtrisé par les secours. Aucune dégradation n’était constatée sur le lieu de culte où aucun office n’était prévu. Aucun incident n’avait été à déplorer à l’adresse sur l’année.
La police a conclu que ne permettait alors d’établir que les lieux, non pourvu de vidéo protection, étaient ciblés en raison de leur qualité religieuse israélite.
© Collectif des Vigilants