50 roquettes ont été tirées ce mardi matin sur Netivot. Elles ont touché plusieurs endroits de la ville, dont un magasin d’électroménager. Une roquette a également touché le moshav Gabo’olim, où les infrastructures ont été endommagées.
Vous avez bien lu : 50 roquettes.
- Les roquettes ont été tirées depuis le nord de la bande de Gaza, dont Tsahal ne cesse de dire depuis plusieurs semaines qu’il a le contrôle total. C’est ça, le « contrôle total » ?
- Dans les vidéos, on voit que la place du marché de la ville de Gaza est bondée de monde. Celle de Sderot est vide.
- Combien de roquettes a encore le Hamas ? 1 000 ? 10 000 ? 100 000 ?
- Après trois mois de guerre de l’armée surpuissante d’Israël, 50 roquettes tirées en quelques instants, c’est un désastre militaire. Et ce n’est certainement pas en raison de l’incompétence de l’armée et des soldats qui mènent un combat difficile dans des conditions de guérilla urbaine, mais de l’échelon politique, des avocats, de la Haute Cour, des pressions internationales auxquelles le gouvernement se soumet en partie.
- C’est ça que Netanyahou promet aux habitants du sud ? Comment vont-ils pouvoir rentrer chez eux, si le Hamas peut lancer 50 roquettes en quelques instants ?
- Nous sommes en train de revenir au 6 octobre, à quand les services de renseignements savaient où le Hamas stockait et fabriquait des armes et des roquettes, et ne faisait rien pour les détruire. A quand des permis de travail étaient délivrés aux Arabes pour « éviter l’embrasement de la région », selon les avertissements des dirigeants Woke et progressistes des services de renseignement.
50 roquettes en quelques instants, après trois mois de guerre ? Alors que Tsahal a retiré une partie de ses garnisons ? Alors que les Etats-Unis ont demandé de faire diminuer l’intensité des combats ?
Israël est-il en train de perdre la guerre ?
Personne ne nous empêchera de poser la question.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org
Merci JPG, je partage vos interrogations, votre peine, votre indignation, et j’admire votre lucidité et votre courage.
S’il est permis de voir le bon côté des choses, les tarés ont tiré alors que Tsahal n’est pas bien loin et qu’une opération est en cours. Ce n’est pas comme s’ils avaient eu la patience d’attendre que tous les soldats soient démobilisés, et l’encre d’un traité arraché difficilement soit à peine sèche et qu’il faille tout remobiliser, y compris au niveau des opinions publiques et des niveaux politiques. Là, ils font la démonstration que le travail n’est pas fini, et qu’il faut continuer. Pas celle qu’il faut s’y remettre alors qu’on est dégoûté, épuisé, et soulagé, voire garde baissée. Il est plus facile à un plombier sur place de changer d’outil pour étancher une fuite que de rappeler le plombier.
Tout à fait d’accord Aleph. Plutôt qu’une défaite, ce lancement de roquettes a pour effet de montrer l’inadaptation des tentations « pacifistes » et surtout la nécessité de monter d’un cran dans l’analyse militaire.
C’est une partie d’échec où l’adversaire tente une attaque avec leur dernier cavalier alors que toutes leurs pièces majeures ne sont plus là. Rien d’anormal. C’était prévisible. La fin de ce genre de parties peut nécessiter encore de nombreux coups avant le mat final.
Faut évidemment rester sur le terrain et innover.
Encore une fois, une fois de plus, une fois de trop, l’acharnement de l’état-major de Tsahal, à épargner », le fumier dans lequel pousse les déchets actifs, cet acharnement révèle son caractère criminel à l’encontre d’Israël et de sa population.
Sur le goush Katif, cinquante méga bombes au phosphore et autant de méga bombes aérosols auraient réglé le problème efficacement, pour un bon moment.
Au moins à la Haye, les déchets antijuifs mentiraient moins sur le tonnage de déchets détruits.
Oui vu de « loin » ceci parait incompréhensible.
Mais cela me fait penser à cette situation en 1334 lorsque la duchesse du Tyrol encercla le château d’Hochosterwitz en Carenthie. La situation des insurgés étaient intenables. Ils étaient réduits à leur dernier bœuf et à deux sacs d’orge.
C’est alors que le commandant de la forteresse fit abattre le dernier bœuf, remplir sa cavité abdominale des deux derniers sacs d’orge et ordonna que la carcasse fut jetée du haut du rocher dans le camp ennemi.
Dégoûtée la duchesse leva le siège.
Peut être s’agit il de leurs dernières 50 roquettes !