Le commissaire Yoram Sofer, qui pourrait être nommé commissaire à la fin du mandat du commissaire principal Kobi Shabtai, a refusé de répondre à la question de savoir s’il obéirait à la Haute Cour ou à son ministre de tutelle, en cas de contradiction, dans le contexte de la crainte d’une crise constitutionnelle.
Lors d’une déclaration aux médias au début de la réunion du programme « Green Route », ce jeudi matin avec le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, Sofer a répondu à une question de Ynet :
« Je suis un fonctionnaire, je pense que ces questions n’ont rien à voir avec mon sujet ».
Hier, le commissaire Shabtai avait déclarté : « La police n’a qu’une seule boussole et c’est toujours la loi et la justice. »
Le ministre Ben Gvir a déclaré aux médias :
« A mon avis, il n’y a pas de contradiction entre ce que le commissaire a dit hier et ma position. La police devrait certainement obéir à la loi. La loi et le droit stipulent que la police est soumise à la politique du ministre. La loi et le droit stipulent que toutes les organisations, y compris le Shin Bet et Tsahal, sont soumises au niveau politique. Il n’y a donc pas de contradiction.
Le niveau politique détermine les politiques légales et les organismes les mettent en œuvre. C’est ainsi que cela fonctionne dans une démocratie. Le peuple d’Israël s’est rendu aux élections et nous a élus ; nous devons donc tracer la ligne et c’est ainsi que nous procédons ».
Mardi, le président de la commission constitutionnelle, Simcha Rothman (sionisme religieux), a évoqué un scénario dans lequel un amendement à la loi fondamentale serait rejeté, et s’en est pris à la Cour suprême :
« Il y a des gens qui y siègent et qui mettent le feu au pays, car la Knesset dit constamment à la Cour qu’elle n’a pas le pouvoir d’annuler les lois fondamentales – c’est la position officielle du conseiller juridique de la Knesset. Elle n’a pas cette autorité. Il ne s’agit pas du tout d’accepter ou de ne pas accepter ».
Rappelons qu’il y a environ deux mois, des événements violents sont survenus lors d’une manifestation près de la maison du Premier ministre Benjamin Netanyahou à Césarée – une zone dont le surintendant Yoram Sofer est responsable.
Un officier supérieur de la police a critiqué Sofer, en raison de la manière dont son district a géré les manifestations.
« Il semble qu’il fasse tout son possible pour montrer au ministre Itamar Ben Gabir qu’il sera en mesure de gérer les manifestations à Tel Aviv d’une main de fer. Son objectif est de devenir commissaire, mais tous les moyens ne sont pas sacrés », a-t-il déclaré.
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