Le magnat israélien Arnon Milchan a nié dimanche avoir reçu une quelconque aide de la part du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou concernant un projet de fusion de chaînes de télévision.
L’ami de longue date du Premier ministre s’est présenté à la barre au sixième jour de son témoignage dans la station balnéaire britannique de Brighton, en tant que témoin clé de l’accusation dans l’affaire 1000, l’une des trois affaires de corruption distinctes portées contre M. Netanyahou.
Dans le cadre de l’affaire 1000, le Premier ministre est accusé de fraude et d’abus de confiance. L’affaire porte sur les cadeaux que M. Netanyahou et son épouse Sara auraient reçus de M. Milchan en échange de visas et d’autres avantages, et du milliardaire australien James Packer.
En raison de son état de santé, Milchan témoigne par vidéo depuis le tribunal de Brighton au lieu de se présenter au tribunal de Jérusalem. Sous le contre-interrogatoire de l’avocat de la défense de Netanyahou, Amit Hadad, Milchan a déclaré que Netanyahou n’avait pas aidé à faire avancer un projet de fusion entre les réseaux de télévision Keshet et Reshet qui aurait profité financièrement au producteur hollywoodien.
« Je vais rendre toute l’histoire de Reshet et de Keshet très simple : Je n’étais pas prêt à entrer en tant qu’investisseur tant qu’il n’y avait pas de fusion », a déclaré M. Milchan dimanche, rejetant les allégations qui accusent Netanyahou. « Il n’y a pas eu de négociations, il n’y a pas eu de prix, il n’y a rien eu, juste des projets vagues », a poursuivi M. Milchan.
Milchan a déclaré dimanche qu’il avait informé Netanyahou du projet de fusion lorsqu’il était ministre des Communications et que M. Netanyahu avait exprimé son intérêt pour l’idée, mais que le projet n’avait pas été suffisamment avancé pour obtenir l’approbation des autorités de régulation.
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