Dans son article, « Reprise du jeu nucléaire au Moyen-Orient », dans le Figaro du 13 juin 2023, M. Renaud Girard mentionne l’accord JCPoA, dit « Accord de Vienne » de 2015, mais en omettant de mentionner le point qui entraina un désaccord total de la part d’Israël, soit le fait que l’Iran s’y trouvait libre de développer son arme nucléaire au bout d’un laps de temps de 10 ans, c’est à dire en 2025.
Malgré les réticences de la Maison-Blanche, Benyamin Netanyahou s’est rendu devant le Congrès américain, le 3 mars 2015, pour mettre en garde la communauté internationale face à la menace iranienne.
Israël a ensuite poursuivi des actions diverses pour se renseigner sur les tricheries de l’Iran qui dissimulait son programme nucléaire, et pour le retarder par tous les moyens, cela étant tout simplement une question de vie ou de mort pour l’Etat juif.
Après tout, Israël étant le seul pays vraiment menacé, explicitement, par la République Islamique d’Iran, régime totalitaire, terroriste et fanatique, il était étrange et injuste de la part de l’administration Obama, comme de l’Union Européenne, de conclure cet accord sans son assentiment et en négligeant ses avis.
(La raison pour laquelle le monde musulman s’est livré à toutes sortes d’attaques contre Israël, de 1947 à nos jours, en s’opposant à son existence même, tient au fait que selon la doctrine islamique de la Dhimma, les juifs devant rester des « dhimmis » humiliés, une indépendance et une souveraineté juive leur sont inacceptables, même sur les lieux de leur ancien royaume historique, qui servit d’ailleurs de modèle à la royauté française, soit dit en passant…)
Seul le Président Donald Trump tint finalement compte des avis d’Israël en dénonçant cet accord injuste et en rétablissant des sanctions radicales contre la République Islamique d’Iran.
Trump n’avait donc pas « fait cavalier seul » sur l’Iran, il avait au contraire honorablement tenu compte des avis du pays le plus concerné par cette menace émanant d’une dictature qui finance le terrorisme le plus meurtrier.
De plus, ayant déplacé son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem, et ayant favorisé la normalisation des rapports d’Israël avec plusieurs pays musulmans, Trump s’est avéré être probablement le seul véritable allié sincère de l’Etat juif, dans un monde généralement corrompu qui fait passer au premier plan les considérations commerciales et bassement matérielles, en négligeant les enjeux civilisationnels, sur fond d’antisémitisme habilement masqué en antisionisme.
Trump ayant été semble-t-il privé de sa réélection en 2020, par une fraude massive sur quelques Etats charnières, (Hussein) Obama est revenu au pouvoir en sous main derrière sa marionnette sénile Biden, et il a repris sa politique favorable à la République Islamique terroriste d’Iran, avec ses alliés de l’UE, ce qui a abouti à la dangereuse situation présente.
En inversant ainsi les rôles, et en accusant Donald Trump, qui est le favori pour les élections de 2024, alors que c’est lui qui, tout seul, a fait preuve d’intégrité dans toute cette histoire, M. Renaud Girard fait à mon avis œuvre de désinformation, assez condamnable.
© Jean-Loup Mordekhaï Msika