Un grand nombre de députés libanais se sont ouvertement opposés au Hezbollah et à ses préparatifs militaires qui pourraient plonger le pays du Cèdre dans une guerre dévastatrice avec Israël.
Lundi dernier, le Hezbollah a convoqué des journalistes et organisé un exercice militaire démonstratif dans le sud du Liban. Cet exercice ressemblait plus à une émission de télévision qu’à un véritable exercice, les militants sautant dans des cerceaux en feu, brisant des objets avec leurs pieds, tirant des missiles antichars à partir de motos et détruisant un mur ressemblant aux fortifications de la frontière israélienne. Un dirigeant du parti Allah, Hashem Safieddine, a déclaré que l’exercice était destiné à « démontrer que le Hezbollah était prêt à repousser l’agression israélienne ».
33 députés de factions principalement chrétiennes – les Forces libanaises, les Kataeb (parti social-démocrate Falang) et les deux blocs du Renouveau et du Changement et de la Réforme – ont publié vendredi 26 mai une déclaration condamnant ces exercices du Hezbollah dans le sud du Liban.
« Avec cet exercice, le Hezbollah a voulu montrer aux Libanais, aux Arabes et au monde entier que son pouvoir est au-dessus de la souveraineté de l’État, que l’État n’a pas de souveraineté sur son territoire et que personne au Liban ne peut prendre une décision contre la volonté du Hezbollah et de l’axe régional auquel il appartient » [L’iran], a déclaré le journal libanais Al-Nahar, citant les 33 députés. Il s’agit d’un quart du corps des députés libanais : il y a 128 sièges au Parlement.«
Le Hezbollah nous dit que ses armes protègent la corruption qui paralyse le gouvernement et le parlement et empêche les réformes qui pourraient sauver le pays de l’effondrement. Il sape également les liens du Liban avec les pays arabes et la communauté internationale », ajoutent les députés.« L’État anormal du Hezbollah n’a pas sa place dans la vie politique du Liban. Il est détesté par la majorité des Libanais. L’État libanais ne peut plus coexister avec l’État du Hezbollah ».
Les députés soulignent que « la résolution de ce dilemme est devenue une nécessité vitale », et que seul le désarmement du Hezbollah peut en être la clé. Ils se réfèrent aux accords de Tayef signés en 1989 à la fin de la guerre civile dans le pays. Cet accord prévoyait le désarmement des groupes paramilitaires au profit de l’armée libanaise.
L’appel des députés restera lettre morte : il n’existe aucune force au Liban capable de résister au diktat du Hezbollah et de ses patrons iraniens, et les puissances étrangères, dont la France, ferment les yeux, car ils représentent une menace pour les juifs.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Pour suivre les événements absolument en temps réel, abonnez-vous à la chaîne de notre partenaire, Israel Eternel, en cliquant ici : https://t.me/israeleternel.