Lors d’une conférence de presse conjointe après sa rencontre avec le Premier ministre Netanyahou, le chancelier allemand Olaf Scholz a déclaré qu’il « observe de très près et, franchement, avec beaucoup d’inquiétude la réforme juridique » d’Israël. M. Scholz a ajouté qu’il « recommande vivement » à son homologue israélien – qui ne lui a rien demandé – d’accepter l’offre du président Herzog. « L’indépendance du pouvoir judiciaire est une grande valeur », a ajouté le chancelier allemand, une remarque d’autant plus facile qu’en Allemagne, le judiciaire ne domine pas l’exécutif comme en Israël.
Il est important ici de préciser que la réforme judiciaire israélienne veut soumettre la nomination des juges à la Haute cour au pouvoir exécutif. Et que les opposants disent que c’est anti-démocratique et mènera à la dictature.
Et il est encore plus important de rappeler le contexte de la « vive recommandation » du chancelier Scholz :
En Allemagne, la Cour constitutionnelle fédérale (Bundesverfassungsgericht), équivalent de la Haute cour, est composée de deux sénats, chacun composé de huit juges, et d’un sénat commun, qui regroupe les deux sénats, et que les juges de la Cour constitutionnelle fédérale sont nommés par le gouvernement fédéral et les gouvernements des Länder.
Voyez-vous ici l’hypocrisie générale ambiante ? La réforme judiciaire de Levin vise à faire nommer les juges par le gouvernement, comme en Allemagne. Mais victime de la désinformation et du politiquement correct, le chancelier recommande d’adopter la proposition du président Herzog qui veut laisser les choses en l’état – les juges ne sont pas nommés par l’exécutif mais par cooptation professionnelle.
Netanyahou a répondu qu’il était « absurde » de lui prêter l’intention de saper les fondements de la démocratie en Israël, et a promis qu’Israël « est et restera une démocratie libérale ».
Le Premier ministre israélien a estimé qu’il convenait d’éclairer le public allemand sur la manière dont la démocratie devrait fonctionner, a déclaré qu’en Israël, il y avait un « biais » en faveur du pouvoir judiciaire, que « les juges élisent les juges » et que sa réforme ne ferait que rétablir la « séparation correcte des pouvoirs ». Son argument a reçu le même écho auprès du spécialiste constitutionnel, le célèbre avocat Alan Dershowitz, juif Démocrate américain.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Quand même, en sa qualité de chancelier d’Allemagne, il y a comme un malaise…
Il n’aurait jamais dû dire un mot là dessus !
Comment ose-t-il demander au Premier Ministre d’Israël, de suivre les conseils des pires déchets antijuifs ?
Je suis ok avec vous… la réforme judiciaire va quand même passer. Et puis les dirigeants des pays occidentaux n’ont qu’à mieux s informer….
En règle générale, l’adhésion à une secte prime sur la nation. La Haute cour, donc les Francs-maçons, vraisemblablement infiltrés par le Vatican sont furieux de voir leur prérogatives menacées d’être bafouées par le 1er ministre d’un petit pays comme Israël. Ils sont obligés dêtre solidaires, car en cas de trahison,… souvenez-vous de Itzhak Rabin.
pour info:
https://meta.tv/symbolisme-franc-macon-de-la-cour-supreme-disrael/
De quoi se mêle t’il ?
Sans doute a t’il oublié qu’ Israël est un Etat souverain.
Il ferait mieux de s’inquiéter de la présence des milliers d ‘in désirables dans son pays.
l’Allemagne qui s’inquiète d’un système qui n’est autre le régime des mollahs avec un guide suprême, Mme miari , qui dit ce qui est bon ou ne l’est , qui peut-être ministre ou pas ,etc.., le tout envoloppé de la Raisonnabilité plutôt que de la religion , assistée de la cour des conseillers juridiques , au lieu des mollahs, dont les avis inspirés par Mme miari , s’imposent aux politiques, lesquels politiques sont des ignorants barbares non raisonnables qu’il faut dans cesse remettre sur le doit chemin .(lu quelque part et tellement juste)
La chancelière allemande Merkel aurait mieux fait de suivre les bons conseils de Trump qui lui demandait de ne pas autant miser sur l’approvisionnement énergétique par la Russie . Si elle avait suivi ce conseil, il n’y aurait sans doute pas eu de guerre en Ukraine.