Des groupes juifs et antiracistes ont fermement condamné une députée d’extrême gauche qui a posté une photo d’elle rencontrant des militants de la « solidarité palestinienne ».
La députée – Ersilia Soudais, qui siège avec la coalition d’extrême gauche NUPES à l’Assemblée nationale française, qui selon les études sur l’antisémitisme, abrite un pourcentage inquiétant de personnes qui détestent les juifs – a été nommée par son parti le 14 février comme vice-présidente du groupe d’étude du Parlement sur l’antisémitisme, une forme de pied de nez fait aux juifs. L’annonce a suscité l’inquiétude des groupes juifs étant donné la position antisioniste – donc antisémite – du NUPES, qui a notamment déposé une résolution parlementaire en juillet de l’année dernière dénonçant Israël pour son prétendu « régime d’apartheid ».
Vendredi dernier, Mme Soudais a suscité l’ire générale avec un tweet annonçant sa rencontre avec trois militants de la « solidarité avec les Palestiniens » et affirmant que le groupe avait discuté de « la lutte contre l’antisémitisme et de la solidarité avec le peuple palestinien » – d’ailleurs, il n’existe pas de peuple palestinien.
Le tweet se terminait par le hash tag « Free Palestine », qui veut dire : destruction, disparition d’Israël.
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a accusé Soudais d’avoir « importé le conflit israélo-palestinien au cœur des institutions françaises ». Le groupe l’a accusée de « légitimer le radicalisme antisioniste ».
Mme Soudais s’est déjà heurtée à la communauté juive à plusieurs reprises. En décembre dernier, elle faisait partie d’un groupe de députés qui ont accueilli un terroriste arabe condamné, et membre du FPLP, une organisation classée terroriste par l’UE et la France, Salah Hamouri. Hamouri avait purgé une peine de six ans de prison en Israël pour avoir participé en 2005 à une tentative d’assassinat du grand rabbin séfarade du pays, Ovadia Yosef.
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