Le président du Comité de la Constitution, le député Simcha Rothman, passe à l’attaque contre les membres de l’opposition qui, selon lui, refusent d’accepter les grandes lignes des négociations suggérées par le Président Herzog.
Rothman explique, bien que lui et le ministre de la Justice Levin étaient prêts à entamer un dialogue à la résidence du Président, ils se sont heurtés à un mur de refus de la part des leaders de l’opposition, ceci après qu’hier mercredi 15 février, le leader de l’opposition Lapid ait exigé une suspension de 60 jours de la législation, juste pour entamer les discussions – une copie exacte du procédé employé par Mahmoud Abbas lors des négociations de paix, où Abbas exigeait qu’Israël renonce à toute construction avant la reprise des discussions.
Dans un tweet, Rothman a écrit :
« Voici le résumé de la semaine et des demandes de discussions du président :
– Dimanche : Le président demande des pourparlers avant même la première lecture.
– Lundi : Yariv Levin et moi appelons Lapid et Gantz à venir voir le président – ils ne viennent pas.
– Mardi : idem comme lundi.
– Mercredi : Saada et Arbel se plient à la demande du président et retirent des lois de l’ordre du jour en guise de geste de bonne volonté. En réponse, Lapid et Gantz augmentent leurs exigences, et ne viennent pas à la résidence du président.
– Jeudi : ça ne fait que commencer, laissez-moi parier qu’aujourd’hui encore l’opposition au pays continuera à ne pas tenir compte des demandes de parole du président. Lapid continuera la campagne BDS contre Israël. »
OK, qu’on soit pour ou contre cette réforme judiciaire, les faits rapportés par Rothman sont exacts. Il en a même oublié un, que je mentionne ci-dessus : mercredi, Lapid a exigé le gel de toute législation sur la réforme pour entamer les discussions.
En conclusion, Rothman écrit :
« Résultat : Lapid, Olmert et Barak continuent sur la même ligne. Ce sont des Premiers ministres ratés qui ont perdu face à Netanyahou, et qui incitent à la guerre fratricide par l’insulte. »
Vous vous imaginez bien que rien de ces propos ne va atteindre l’opposition, ni l’attendrir, ni l’encourager au dialogue et à la bonne volonté : ils veulent la reddition totale. Chaque petit compromis les encourage. Mercredi, les deux députés qui ont retiré les deux lois de l’ordre du jour ont fait une erreur psychologique profonde, dramatique, totale : ils se sont imaginés que leur geste encouragerait l’opposition, au lieu de comprendre qu’il serait interprété comme une faiblesse. L’histoire est un éternel recommencement.
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