Une exposition dans un musée d’art moderne juif qui présente un drapeau palestinien, ainsi qu’une déclaration de l’artiste faisant référence à la « terre ancestrale contestée » des Palestiniens, suscite la controverse et le choc parmi les visiteurs.
L’exposition, qui se compose de trois vases circulaires ornés chacun d’un drapeau palestinien et de fleurs, est actuellement présentée au Musée juif contemporain de San Francisco – donc des juifs de gauche, progressistes, et passablement antisionistes.
Intitulée « Nobody is listening to us », une étiquette apposée près du présentoir indique que l’œuvre a été inspirée par une conversation entre l’artiste, Tosha Stimage, et un « Palestinien ».
M. Stimage, qui est noir et non juif, a apporté sa contribution au musée dans le cadre d’une exposition consacrée à un détournement du « Tikkun Olam », un concept kabbalistique de guérison du monde.
« L’olivier, la sauge et le sumac sont des plantes à fleurs originaires de la Méditerranée (y compris les régions de Gaza et de Cisjordanie) qui ont un lien direct avec les terres ancestrales contestées et affectent les moyens de subsistance de tant d’agriculteurs et de familles palestiniens pris dans le conflit », peut-on lire dans la description de l’œuvre de Stimage, obtenue par le J. The Jewish News of Northern California.
« Ils sont positionnés dans l’espace du Musée juif contemporain comme une métaphore du conflit actuel sur les droits fonciers et le besoin désespéré de restauration et de guérison d’une blessure séculaire. »
Maury Ostroff, qui a visité l’expo, s’est demandé si elle avait sa place dans un musée consacré à l’art juif : « Qu’est-ce qui est juif dans tout cela ? Qu’y a-t-il de si ‘tikkun olam’ dans tout cela ? » a-t-il demandé.
Stimage a refusé de parler de son œuvre au journal californien.
Le rabbin réformé Peretz Wolf-Prusan a fait l’éloge de ce travail. Evidemment.
Je suis reconnaissant au CJM d’avoir inclus « Personne ne nous écoute ». J’essaie d’écouter », a-t-il écrit dans une tribune.
« Il y a des morceaux cassés partout. Il faut du courage pour les écouter et les chercher, les reconnaître, puis, sans culpabilité, essayer de faire les petites réparations que nous pouvons. Il faut du courage pour montrer les œuvres d’art dérangeantes qui pourraient nous inciter à le faire. »
Aucune œuvre d’art, aucune représentation de l’autre partie du conflit, aucun équilibre artistique, aucun rappel factuel, ou même de l’histoire juive, ancienne et moderne de la terre d’Israël, ne sont présents dans l’expo, bien que le musée soit une institution éducative juive. Et le rabbin réformé applaudit ? Quoi ? La disparition de la culture juive ?
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://worldisraelnews.com