Au milieu d’un tumulte dans la ville de Givat Shmuel, dans le centre d’Israël, suite à l’acceptation d’une fille de 8 ans qui se prend pour un garçon dans une école élémentaire religieuse, 17 rabbins sionistes religieux de premier plan ont écrit une lettre au ministère de l’Education demandant que l’enfant soit placé dans une classe de filles.
À partir de la quatrième année, les garçons et les filles fréquentant l’école publique nationale-religieuse sont séparés par sexe.
Récemment, un groupe de parents a protesté contre la décision initiale de l’école de placer l’enfant, qui est née de sexe féminin mais s’identifie désormais comme un garçon, dans une classe réservée aux garçons. Ils ont d’abord dit être outrés de ne pas avoir été informés à l’avance de cette extraordinaire « changement de sexe ».
Selon l’un des parents, « pourquoi mon enfant doit-il savoir à un si jeune âge qu’il existe des choses comme ça dans le monde ? ». Il ajoute que découvrir que « son ami n’est pas ce qu’il croyait » pourrait « bouleverser son univers ».
J’applaudis cette attention portée à la majorité, alors que nous vivons dans un monde ou seul les émotions de certaines minorités sont prises en compte.
Dans leur lettre, les rabbins font référence à l’enfant en tant que fille, rejetant ce qu’ils appellent les « changements artificiels » de sexe. Je trouve ça très bien. Tous les articles que je publie sur le sujet depuis des années sont sur le même fil. Et que quelqu’un vienne me dire qu’il s’agit d’homophobie, il sera en mal de trouver des arguments.
« Une fille doit être placée dans une classe de filles. Nous devons veiller à ne pas blesser ses sentiments et à être patients avec elle », ont-ils déclaré.
« La Halachah [loi juive] ne reconnaît pas les changements artificiels et interdit un tel comportement. Les garçons ne peuvent pas s’habiller en filles et les filles ne peuvent pas s’habiller en garçons. Par conséquent, cette fille doit rejoindre une classe de filles. Le rôle d’une école religieuse est d’enseigner la halachah et de veiller à ce que les élèves agissent en conformité. »
L’administration de l’école, ajoutent-ils, doit « veiller à ne pas blesser cette fille. Il faut l’aider avec patience, à reconnaître l’identité dans laquelle elle a été créée. L’imagination ne change pas la réalité, et il faut l’aider à accepter les merveilles de la création et le fait que Dieu l’a créée en tant que fille et avec le privilège de grandir pour devenir une femme et une mère. »
Boum ! Voilà des mots de sagesse ! Enfin !
L’Association pour l’égalité LGBTQ en Israël a déclaré que les actions des rabbins mettaient en danger la santé mentale de l’enfant, ce qui « pourrait conduire à une perte de vie, en totale opposition avec les autorités professionnelles et médicales en Israël et dans le monde », a rapporté le Times of Israel.
Israel National News a rapporté que les rabbins ont déclaré qu’ils auraient préféré régler la question en privé avec l’école et la famille de l’enfant, « mais puisque le problème est maintenant dans le domaine public, il n’y a aucun moyen d’éviter de l’aborder d’une manière publique autorisée. »
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
« L’imagination ne change pas la réalité… » et ce qui est écrit ensuite : MAGNIFIQUE !
Absolument le même avis !
« Boum ! Voilà des mots de sagesse ! Enfin ! »
La « dysphorie de genre » surviendrait avant 2 ou 3 ans et serait sous-estimée car elle resterait un sujet tabou. A mon humble avis, c’est l’inverse qui se passe et c’est surtout parce qu’on ne parle plus que de cela et des déviances des LGBTQ que ces problèmes sont devenus épidémiques.
On considère que la conscience morale d’un enfant n’est acquise que vers l’âge de 7 ou 8 ans. Comment cette enfant de 8 ans saurait-elle qu’elle veut être un homme de façon définitive ? Même si ces personnes méritent le plus grand respect et toute l’aide nécessaire, on peut se demander si l’attitude des adultes, dont souvent les parents, n’est pas tout simplement criminelle, pour ces enfants et pour les enfants qui les côtoient.
Ceux qui mettent en danger la santé mentale des enfants ne sont pas ceux qu’on croit, et se réfugier derrière les soi-disant propos des autorités professionnelles et médicales (qui ont aussi un bon lot de tarés) est totalement scandaleux.
Bravo et merci à ces rabbins !
Devenir un homme ? Quel manque d’ambition !
Très drôle ! Et totalement vrai si on est une femme. Une femme, c’est tellement…. tellement tout !
Mais si on nait garçon, « devenir un homme » est un des plus incroyables défis à affronter !
C’est plutôt que trop d’entre les hommes ne justifient pas cette qualité.