De notre partenaire et ami, le Collectif des Vigilants1
L’antisémitisme en France : des discours aux actes, un fossé qui se creuse.
Malgré les discours répétés et les mesures annoncées par le gouvernement Macron (plans nationaux successifs, assises contre l’antisémitisme lancées en 2024 et relancées en 2025, renforcement de la protection des sites communautaires juifs, circulaires judiciaires pour des réponses « fermes et rapides »), on l’a vu sur des récentes affaires où le caractère antisémite n’était pas retenu, et à ce jour, pas de peine dissuasive ou exemplaire.
L’affaire Dov Sitruk agressé par trois personnes issues du nouvel antisémitisme qui lui ont arraché sa Magen David, l’affaire de la nourrice empoisonneuse… et tant d’autres.
Et les manifestations pro-palestiniennes anti-Israël mêlées à des récidives d’appels à l’intifada, toujours autorisées.
La lutte contre l’antisémitisme en France reste largement inefficace sur le terrain. Souvent, on invoque l’éducation comme solution clé. Mais de quelle éducation parle-t-on précisément : celle du foyer familial ou celle reçue à l’école ?
Autre chose : la lutte contre l’antisémitisme concerne tout le monde et doit pouvoir être menée par tout le monde. Par conséquent, on ne devrait pas voir certaines associations chercher à revendiquer l’exclusivité sur certaines affaires médiatisées.

