Dans une tentative de réduire les tensions avec RAAM, suite à l’approbation de la loi sur la citoyenneté, la coalition s’est engagée auprès de Mansour Abbas et Walid Taha à accepter de rouvrir le débat sur le contenu de la loi dans environ un an, avant son expiration – ce matin (dimanche).
La loi refuse d’accorder la citoyenneté israélienne aux Palestiniens vivant en Judée-Samarie ou à Gaza qui sont conjoints de citoyens israéliens, et ce pour préserver l’équilibre actuel de 20 % d’Arabes israéliens dans l’Etat juif – la forte natalité juive chez les haredim, supérieure au taux de reproduction de 2 parmi les Israéliens laïcs, l’alyah, et la baisse de la natalité chez les Arabes, faisant le reste.
Depuis 20 ans, il est d’usage de prolonger automatiquement l’ordonnance temporaire par une ordonnance renouvelée chaque année. Cette fois-ci, les hauts responsables d’une coalition regroupant plusieurs partis, dont la faction de droite, se sont engagés à ce que la loi ne soit pas prolongée sans une nouvelle discussion en son sein, ainsi qu’à examiner la possibilité d’apporter des modifications à la loi avant qu’elle ne soit à nouveau prolongée.
Le RAAM a demandé des garanties de la part de plusieurs membres de la Knesset, y compris de la droite, car il ne fait pas confiance à la ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked.
- La semaine dernière, la loi est passée en deuxième et troisième lecture en plénière de la Knesset, avec le soutien de l’opposition.
- Lors de la troisième lecture, 45 membres de la Knesset ont soutenu la proposition, contre 15 opposants à la loi.
- Juste avant le vote et après un débat animé, le président de la faction sioniste religieuse, Bezalel Smutrich, a annoncé que la faction soutiendrait la loi sur la citoyenneté, après avoir annoncé que la faction reconsidérait son soutien à la loi.
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