Pour cacher un mensonge, il faut faire un autre mensonge. Le mensonge des médias est que le Hamas est une organisation palestinienne. C’est un groupe terroriste. Pour cacher ce mensonge, les journalistes cachent qu’ils terrorisent, assassinent et font régner la misère dans la bande de Gaza pendant que les responsables du Hamas vivent dans des propriétés de rêve en bordure de mer et ailleurs.
Certains habitants de Gaza s’en prennent au pouvoir du Hamas.
Sur les réseau sociaux, les Palestiniens critiquent le Hamas sous le hashtag « Ils ont kidnappé Gaza » sur Twitter, une rare protestation publique du gouvernement de Gaza.
Si certains habitants de Gaza expriment sur les médias sociaux leur opposition aux restrictions imposées par Israël, beaucoup s’en prennent également au gouvernement du Hamas.
Le Hamas, une organisation terroriste désignée par le gouvernement américain, israélien, français, canadien, et l’UE entre autres, dirige la bande de Gaza depuis 2007. Les habitants de Gaza ont peur de risquer leur vie en critiquant le Hamas. Selon Amnesty International, des manifestants ont déjà été arrêtés, torturés et battus.
« Nous avons le droit de vivre une vie décente. Que mangeons-nous aujourd’hui ou demain ? … Assez, c’est assez, vous qui dirigez Gaza. #TheyKidnappedGaza, » a tweeté un Palestinien en arabe, (avec l’aide de Google Translate).
- « Avons-nous une solution ? », a tweeté mardi en arabe un utilisateur identifié comme Heart of Palestine, « Oh, nous vivons selon le niveau de vie du Hamas. »
- « Que la malédiction de Dieu dans ce monde et dans l’au-delà soit sur le Hamas et sur tous ceux qui défendent le Hamas », a déclaré un autre utilisateur palestinien de Twitter, en arabe ; « Regardez l’humiliation que vit le Palestinien à Gaza. »
Des centaines de Palestiniens utilisent les espaces Twitter nouvellement lancés pour tenir des conversations sur les problèmes à Gaza.
- « À Gaza, on vous dit de vous taire. Ne vous avisez pas de donner une voix à votre douleur. Parce que l’ombre des forces de sécurité intérieure est toujours à la poursuite de vos pensées », a déclaré Suleiman, un résident de Gaza.
Au cours d’une conversation sur Twitter, Amjad, qui a quitté Gaza il y a sept ans, a expliqué :
« Vous voyez des situations où une personne est au chômage et a la trentaine et ne peut pas se marier, tandis qu’un jeune de 22 ans a un emploi et peut se permettre d’acheter une voiture et de se marier – juste parce qu’il est membre du Hamas. »
Le chômage a atteint 50,2 % au cours du troisième trimestre de 2021 à Gaza, selon un rapport du Bureau central palestinien des statistiques, et Israël n’y est pour rien : le Hamas utilise l’argent qu’il reçoit pour construire des usines d’armement, des bombes, des missiles et des roquettes au lieu d’améliorer la vie de ses citoyens.
Depuis 15 ans, Israël et l’Égypte ont imposé un blocus sécuritaire légal à la bande de Gaza pour tenter de contenir le Hamas. Les marchandises entrant et sortant de Gaza sont fortement réglementées, les autorités tentant d’empêcher l’organisation terroriste de se procurer des armes et des capitaux.
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