« Aujourd’hui encore, nous devons nous lever et crier fort contre tout phénomène de racisme, de politique de haine de l’autre », a déclaré Ahmed Tibi, grand défenseur des terroristes.
Le membre de la Knesset Ahmed Tibi, de la Liste jointe à majorité arabe, a utilisé son discours au plénum de la Knesset avant la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste pour dénigrer Israël.
S’adressant à seulement 12 députés, Tibi a déclaré que
L’Holocauste « est un produit humain. Un point bas découlant d’une pensée déformée née là-bas en Occident, pas ici, sur un sol antisémite fertile qui s’est transformé en un crime horrible contre toute l’humanité. Nous sommes tenus d’écouter un passé qui n’est pas passé et qui vit ici parmi nous. »
Liant les nazis à Israël et aux Israéliens, il a déclaré que
« le nazisme a cherché à détruire la race juive, puis les autres sémites. Aujourd’hui encore, nous devons nous lever et crier fort contre tout phénomène de racisme, de politique de haine de l’autre, des Arabes, des Palestiniens. Nous devons protester contre les attaques violentes, les destructions, les invasions de villages, les passages à tabac, les arbres brûlés, les dommages causés aux troupeaux palestiniens par les jeunes [israéliens] des collines. »
Le député Shlomo Karhi (Likoud) a répondu en qualifiant Tibi de
« partisan du terrorisme, qui utilise son discours sur la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste pour faire une comparaison horrible entre la situation des émeutiers palestiniens et celle des Juifs pendant l’Holocauste. Il n’y a plus de frontières. Il n’y a plus d’humanité ».
Karhi a ensuite insulté le député Eitan Ginzburg (Bleu et Blanc), qui a présidé la session spéciale et a permis à Tibi
« de continuer de plus belle alors que son temps de parole était dépassé – honte à vous ! Jusqu’où irez-vous ? Même un jour comme celui-ci ? »
Les partisans de la cause palestinienne assimilent souvent les politiques et les actions d’Israël à celles de l’Allemagne nazie. Ils empruntent des bribes de l’histoire de l’Holocauste et les utilisent à l’encontre d’un récit palestinien déformé.
Lors de son discours inaugural au plénum de la Knesset en avril 2021, la députée arabe Ibtisam Mariana du parti travailliste a affirmé que
« la société arabe palestinienne en Israël souffre d’un stress post-traumatique permanent, le genre de stress qui n’a jamais été traité et qui n’a jamais été ouvertement reconnu ».
Fournissant apparemment une excuse à la violence criminelle au sein de la société arabe, elle a déclaré que c’est la faute aux juifs.
« comme pour tout stress post-traumatique, nous agissons à partir de déclenchements, de crises d’angoisse, de colère, de peur, de méfiance, de solitude et de désespoir. [Nous avons le sentiment qu’il y aura bientôt une expulsion, qu’on nous emmènera bientôt loin d’ici ».
L' »expulsion » à laquelle elle fait référence, et qui n’existe pas semble être un transfert massif d’Arabes par le gouvernement israélien, une politique jamais proposée ou exécutée. Elle fait peut-être aussi référence à la guerre d’indépendance de 1948, au cours de laquelle Israël est sorti victorieux et a vaincu plusieurs armées arabes qui cherchaient à éradiquer le jeune État juif et avaient demandé aux Arabes de quitter leurs villages pour laisser la place aux armées arabes de massacrer les juifs..
Cette peur de l’expulsion, génératrice de stress post-traumatique, « n’est pas seulement la mienne et celle de mon peuple, elle est aussi la vôtre, mes frères et sœurs juifs. Vous aussi avez des blessures et non moins de douleur. Six millions de Juifs ont été cruellement anéantis lors de l’Holocauste, des soldats ont été envoyés sur des champs de bataille et ne sont pas rentrés chez eux, des personnes ont été assassinées lors d’attaques terroristes, des citoyens ont été victimes de la haine », a-t-elle déclaré.
On aurait aimé qu’elle mentionne les 800 000 juifs expulsés ou ayant rapidement quitté les pays arabes entre 1948 et 1962.
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Source : https://worldisraelnews.com
