En scandant des slogans anti-américains, des centaines de personnes se sont rassemblées samedi dans la capitale irakienne pour marquer l’anniversaire de l’assassinat du général iranien et d’un haut dirigeant de milice irakienne par un drone américain.
Des drapeaux américains et israéliens jonchaient le sol, les gens les piétinant, comme à l’habitude.
La foule a appelé à l’expulsion des forces américaines restantes d’Irak lors de la manifestation commémorant la frappe aérienne à l’aéroport de Bagdad. L’attaque a tué le général Qassim Soleimani, qui dirigeait la force terroriste d’élite iranienne Quds, et Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint des milices soutenues par l’Iran en Irak, connues sous le nom de Forces de mobilisation populaire.
« Nous ne vous laisserons pas rester après aujourd’hui sur la terre des martyrs », pouvait-on lire sur certaines des pancartes. Des drapeaux américains et israéliens jonchaient le sol, et des gens les piétinaient.
Les analystes avaient affirmé que l’assassinat de Soleimani et d’al-Muhandis à l’aéroport de Bagdad ordonnée par le président Trump allait pousser l’Iran et les États-Unis vers un conflit total, mais ils se trompaient, Trump avait raison. L’opération avait suscité l’indignation en Irak, qui est un vassal de l’Iran, conduisant le Parlement à adopter quelques jours plus tard une résolution non contraignante demandant l’expulsion de toutes les troupes étrangères d’Irak. Ce qui ne s’est pas produit car les dirigeants irakiens ne le souhaitaient pas, en réalité.
La coalition dirigée par les États-Unis a officiellement mis fin à sa mission de combat pour soutenir les forces irakiennes dans la lutte contre le groupe État islamique à la fin de décembre. Quelque 2 500 soldats resteront toutefois sur place dans un avenir prévisible pour continuer à soutenir les forces irakiennes dans un rôle consultatif. Certains chefs de milice ont insisté sur le départ de toutes les troupes américaines, d’autres souhaitent leur maintien.
« Nous n’accepterons rien de moins qu’un retrait total pour venger le sang de nos martyrs », a déclaré Hadi al-Ameri, chef d’une coalition alignée sur l’Iran.
Les partisans des factions chiites alignées sur l’Iran ont été transportés par bus depuis diverses provinces irakiennes pour assister au rassemblement de Jadriyah, près du siège des puissantes milices.
Israël a joué un rôle dans l’assassinat de Soleimani en janvier 2020, a récemment confirmé un ancien chef du renseignement militaire israélien.
« L’assassinat de Soleimani est un accomplissement, car notre principal ennemi, à mes yeux, sont les Iraniens », a déclaré le major-général. (retraité) Tamir Hayman a récemment déclaré au magazine Malam du Israeli Intelligence Heritage and Commemoration Center.
« Il est rare de trouver quelqu’un d’aussi haut placé qui soit également l’opérateur sur le terrain, le stratège et le combattant », a ajouté M. Hayman.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Par Associated Press – World Israel News a contribué à cet article