Dans le cadre d’un accord avec le procureur général d’Israël, le président du parti Shas, Arye Deri, a accepté de démissionner de la Knesset jusqu’aux prochaines élections de la Knesset. Cependant, l’accord n’est pas définitif.
Le chef du parti Shas, un récidiviste, devrait reconnaître des infractions fiscales qui ne l’empêcheront pas de se présenter aux prochaines élections ; le parti affirme qu’il restera à la tête du parti ; la décision attend la signature du procureur général.
Deri ne sera pas accusé d’un crime le rendant inéligible à l’avenir. Par conséquent, il sera en mesure de se présenter aux prochaines élections, selon le reportage non étayé de Channel 12, diffusé lundi soir.
Le bureau de Deri n’a pas démenti le rapport, déclarant à la chaîne qu’il ne ferait aucun commentaire « jusqu’à ce qu’une décision soit prise ».
Les responsables de Shas ont déclaré à Channel 12 qu’ils s’attendent à ce que Deri continue à « contrôler et diriger » le parti depuis l’extérieur de la Knesset.
Deri a déjà donné son accord sur les détails de l’accord, a rapporté le site d’information Walla, ajoutant que l’accord n’attend plus que la signature du procureur général Avichai Mandelblit.
En janvier, M. Mandelblit avait annoncé son intention d’engager des poursuites pénales contre M. Deri, en attendant une audience.
- Deri a purgé 22 mois de prison de 2000 à 2002, après avoir été reconnu coupable d’avoir accepté des pots-de-vin en tant que ministre de l’Intérieur dans les années 1990. Il a repris la direction de son parti Shas peu avant les élections à la Knesset de 2015.
- Deri a retrouvé son poste au ministère de l’Intérieur en 2016, après qu’un tribunal a jugé que sa condamnation antérieure ne le disqualifiait pas pour ce poste.
- En 2018, la police a recommandé de déposer des accusations contre Deri, soupçonné d’avoir commis une fraude, un abus de confiance, une obstruction à une procédure judiciaire, un blanchiment d’argent et des infractions fiscales impliquant des millions de shekels.
- En 2019, le procureur de l’État de l’époque, Shai Nitzan, a également recommandé d’inculper le président du Shas, mais bon nombre de ces accusations ont finalement été abandonnées.
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