Les États-Unis suspendent le projet de consulat palestinien malgré les promesses grandiloquentes de Biden. Les États-Unis n’ont pas l’intention de rouvrir le consulat des Palestiniens à Jérusalem.
Les États-Unis sont revenus sur leur promesse faite aux Palestiniens de rouvrir un consulat pour les Palestiniens à Jérusalem, au grand dam du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, selon un rapport du quotidien arabophone Al Quds de jeudi.
Joe Biden en rêvait, il voulait par tous les moyens annuler l’acte de l’ancien président Donald Trump en 2018 d’ouverture de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem qui a marqué le monde, et il avait promis à Abbas. Et cette promesse a été réitérée à Abbas par le secrétaire d’État Antony Blinken.
Le geste de l’administration Biden aurait été fortement symbolique, car la Chine et la Russie, par exemple, ont des consulats à Ramallah où se trouvent toutes les administrations palestiniennes, et il n’était pas besoin d’ouvrir un consulat américain réservé aux Palestiniens dans la capitale juive, sauf à afficher un changement pro-arabe après les années Trump, farouchement pro-israéliennes, qui ont vu l’ambassade américaine déplacée à Jérusalem et la reconnaissance officielle du plateau du Golan.
Trump a également été l’un des principaux médiateurs des accords historiques d’Abraham, qui ont créé des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes musulmans.
« Nous voulons que le consulat américain constitue le germe d’une ambassade des États-Unis dans l’État de Palestine », a déclaré le premier ministre de l’AP, Mohammad Shtayyeh, dans un message publié en septembre sur Facebook.
Mais selon Al Quds, les États-Unis ont discrètement mis en veilleuse les plans de réouverture du consulat en raison de l’opposition de l’actuelle coalition au pouvoir en Israël et du lobby de l’AIPAC.
Qu’on l’aime ou pas donc, Naftali Bennet a bien négocié cette première épreuve de force contre une administration Démocrate.
Une diplomate a déclaré que les responsables diplomatiques américains ont dit à l’Autorité Palestinienne que Biden n’a pas la moindre stratégie pour gérer le conflit israélo-arabe, et qu’il n’est pas intéressé à s’enfoncer davantage dans le sujet qu’il ne comprend pas, à part fournir un soutien financier à l’économie palestinienne et aux groupes d’aide comme l’UNRWA.
Les États-Unis s’attendent déjà à des affrontements majeurs avec Israël sur la stratégie à adopter pour atténuer la menace nucléaire iranienne, a déclaré la source.
Les Américains estiment que le casse-tête diplomatique causé par la réouverture du consulat n’en vaut pas la peine, a ajouté la source.
Mercredi, la secrétaire d’État adjointe américaine Victoria Nuland a déclaré à Al Ayam que l’administration Biden était « satisfaite de nos relations avec l’Autorité palestinienne » et qu’elle était « prête à organiser des visites régulières de haut niveau. Nous essayons de revenir ensemble aux discussions communes et de faire ce que nous pouvons pour soutenir le peuple palestinien. »
Cependant, si elle a promis que les États-Unis prévoyaient toujours de rouvrir le consulat à Jérusalem, elle n’a pas donné de calendrier ou de date à laquelle cette réouverture aurait lieu.
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Source : https://worldisraelnews.com
