En Israël, le boom des investissements dans les jeunes entreprises et les Start-Ups se poursuit. Dans le contexte de la crise coronaire actuelle, l’investissement dans la technologie reste le plus attractif pour les investisseurs étrangers et nationaux.
Selon le centre de recherche IVC-Meitar, en novembre, les investissements officiellement connus dans les start-ups israéliennes se sont élevés à 2,8 milliards de dollars. Le montant réel est légèrement supérieur. Le mois d’octobre a été un record, puisque 3 milliards de dollars ont été investis dans une entreprise de haute technologie.
Sur les 11 mois de l’année, les investissements dans les start-ups israéliennes ont atteint 23,6 milliards de dollars. Ce montant a plus que doublé celui de l’année dernière (10 milliards), qui constituait également un record.
Le champion des investissements est la société de cybersécurité Armis, qui a levé 300 millions de dollars. Verbit, une plateforme d’enregistrement et de titrage de la voix alimentée par l’IA, a investi 250 millions de dollars. HoneyBook, qui développe des plateformes pour la gestion des petites entreprises, a également levé 250 millions de dollars.
Les experts des marchés financiers affirment que le boom des investissements israéliens dans les hautes technologies est l’une des raisons de la hausse du shekel. Il continue de se maintenir à un niveau assez élevé, malgré les interventions périodiques de la Banque d’Israël sur le marché des changes et un nouveau cycle de la pandémie.
C’est également l’une des raisons pour lesquelles l’OCDE a publié aujourd’hui des perspectives très optimistes pour la croissance future de l’économie israélienne.
Les économistes du club d’élite prévoient une croissance du PIB d’Israël de 4,9 % en 2022 et de 4 % en 2023. Ces chiffres sont nettement plus élevés que les chiffres de croissance prévus par l’OCDE pour l’économie mondiale – 3,9 % en 2022 et 2,5 % en 2023.
Parmi les raisons de ce pronostic optimiste pour Israël, l’OCDE cite :
- la vaccination rapide de la population (Netanyahou avait été l’objet de moqueries lorsqu’il avait décidé de payer le vaccin plus cher que les autres pays pour l’avoir en premier, car il avait calculé que le retour sur investissement serait certain et rapide : il a donc eu raison.
- la reprise du marché du travail et
- la réduction de l’incertitude, ce qui favorise la croissance de la consommation locale.
- Un autre facteur est « la forte croissance des exportations de services de haute technologie ».
L’OCDE met en garde le gouvernement israélien contre des coupes budgétaires trop brutales et des modifications de la politique monétaire (Banque d’Israël), car il existe encore une très forte incertitude sur la situation future avec la pandémie. Le gouvernement, écrivent-ils, devrait aider les chômeurs à trouver une nouvelle sphère de travail.
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Source : https://news.israelinfo.co.il
