La destruction du Second Temple, vue par Francesco Hayez
Parlez-moi d’un cynisme révoltant !
Kamala Harris, démocrate et candidate à la présidence des USA, se cramponne sans honte, ni vergogne, à l’issue des otages israéliens entre les mains du Hamas, et s’attèle prétendument, à leur libération.
Le problème est son timing !
Il faut être aveugle ou inconscient pour ne pas faire cette constatation. En vérité, elle n’en avait cure avant la démission de Joe Biden, et son ascension précipitée et vertigineuse vers l’investiture du parti démocratique.
Elle a un rival de taille qui ne cache pas sa sympathie pour Israël et qu’il faut empêcher d’accéder à la présidence des USA – Il est républicain, nationaliste et se bat contre les progressistes – C’est Donald Trump ! Et c’est plus qu’il n’en faut.
Mais Kamala Harris a aussi quelques jokers qu’elle vient à peine de découvrir grâce à Joe Biden : les otages israéliens, le cessez-le-feu à Gaza, un État palestinien contre une normalisation entre l’Arabie saoudite et Israël… et bien entendu, cerise sur le gâteau, l’espoir/promesse que le Hezbollah cesse ses belligérances contre le nord d’Israël et que l’Iran s’abstienne de venger l’élimination de Haniyeh par Israël.
Comment ne pas se jeter sur l’aubaine de libérer les otages israéliens, peu importe le prix à payer surtout par Israël, pourvu qu’elle décroche la présidence et les votes de la communauté juive américaine. « Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud », n’est-ce pas ?
Il faut aussi gagner l’estime et la contribution de ce tronçon de la population israélienne progressiste qui cherche à se débarrasser de Bibi à tout prix, et s’est emparé de l’étendard des familles des otages pour harceler le gouvernement israélien avec leur slogan « libérer les otages maintenant et qu’importe le prix ».
En somme, Kamala fait d’une pierre deux coups : Elle a des adeptes sur place en Israël qui aspirent à l’élimination de Netanyahu et de son gouvernement nationaliste de droite. Elle permet la résurrection du Hamas en lui offrant un État palestinien. Israël et ses juifs ne comptent pas pour elle ! Seuls les Juifs américains ont une importance quelconque à ses yeux, surtout par leur vote aux démocrates. Triste constat.
Kamala Harris, tout comme tout bon démocrate qui se doit, veut nous faire croire qu’elle fait partie des « Good Guys » – les « Bad Guys » sont les nationalistes israéliens : Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qu’ils ne cessent d’accuser d’être les fomenteurs de guerre et de conflits, et qui ne luttent pas pour la libération des otages israéliens… Ce qui d’ailleurs, est faux. Ces deux israéliens, tout comme Bibi Netanyahu, ne cherchent pas à compromettre la sécurité de l’État d’Israël. Ils veulent libérer les otages à un « prix raisonnable » pas à tout prix. Inutile de reprendre les postulats de la droite israélienne qui refuse un compromis auquel une capitulation et un État palestinien sont un appendice.
Kamala marche sur une corde raide dans ses rapports avec les militants : La vice-présidente des États-Unis doit jongler avec deux des groupes électoraux naturels de son parti : les Musulmans Arabo-américains et les Juifs Américains…
En fait, il n’y a rien d’innocent dans sa stratégie… Elle est contrainte d’afficher une attitude prétendument pro-israélienne face aux juifs d’Amérique, alors qu’en fait, elle est anti-israélienne et a beaucoup de mal à le cacher, et une autre, face aux musulmans Américains pour lesquels on la sent plus dévouée.
Mais que ne fait-on pas pour accéder au pouvoir ?
JTA – En l’espace d’une heure mercredi, la vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate à l’élection présidentielle, Kamala Harris, a dû écouter des militants pro-palestiniens puis les réprimer, illustrant ainsi la ligne fine sur laquelle les Démocrates doivent marcher sur fond de guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas qui fait rage et que les élections présidentielles se profilent à l’horizon.
C’est à Detroit, ville qui compte la plus grande concentration de musulmans Américains, que Kamala Harris a suscité des réactions conflictuelles sur la question de savoir si la vice-présidente et candidate présumée à la présidence était prête à envisager un embargo sur les armes à destination d’Israël. Quelle idée de poser une question pareille la veille des élections ?
Une heure après avoir dit aux militants pro-palestiniens, lors de leur réunion, que le « carnage à Gaza était horrible », elle a interrompu un chant pro-palestinien, filmé qui devint viral dans lequel on la voit lancer un regard noir aux manifestants. « Kamala, Kamala, tu ne peux pas te cacher ! Nous ne voterons pas pour un génocide », scandaient des manifestants alors que Harris prononçait son discours dans un hangar de l’aéroport de Detroit ».
Car, oui, il faut le dire, la raison principale de sa hâte de « libérer ces malheureux otages des mains du Hamas » et arracher du même coup, un cessez-le-feu catastrophique à Israël – avec chantage à l’appui – sert les intérêts du parti démocratique et ceux personnels de Kamala Harris, jamais ceux des otages, ni d’Israël, bien entendu.
Inutile de faire toute suggestion en ces heures cruciales : Le monde entier étant sous l’emprise de deux courants distincts et contradictoires : ceux qui veulent à tout prix le progressisme et ceux qui le refusent.
Quant à l’attaque qui se prépare en Iran contre Israël, mon petit doigt me guide vers le 9 Av, date de la démolition des deux temples précédents de Jérusalem… dans le vœu prémédité et secret d’une reprise de la catastrophe du 9 av une troisième fois, par l’Iran… Le roi Cyrus de Perse, n’avait-il pas contribué à la reconstruction du Second Temple de Jérusalem ? Wikipédia : Le roi Cyrus a activement aidé les Juifs à reconstruire le temple de Jérusalem sous Zorobabel et Josué le grand prêtre. Cyrus a restauré les trésors du temple à Jérusalem et a permis que les dépenses de construction soient payées sur le trésor royal (Esdras 1 :4-11 ; 6 :4-5).
Thérèse Zrihen-Dvir
Il ne faut pas écouter les mensonges du Hamas. Le mensonge est un bienfait dans le Coran, alors… (J’en ai la référence sous les yeux)