Pour que la la Cour suprême israélienne ait rejeté, début mai, un recours visant à annuler l’expulsion d’un millier de bédouins de leurs villages du mont Hebron, c’est que vraiment, vraiment, ils étaient des vrais colons en toute illégalité. Ils n’avaient absolument aucun titre de propriété, aucune antériorité, aucun droit acquis par le temps à opposer aux juges, pourtant socialistes, qui ont une tendresse toute particulière pour les Arabes.
L’armée israélienne a légalement déclaré cette région désertique de Masafer Yatta « zone de tir militaire » dans les années 1980. La région est sous la seule autorité d’Israël selon les accords d’Oslo.
12 villages et hameaux bédouins de la région de Masafer Yatta, où un millier de colons bédouins vivent de l’agriculture et de l’élevage vont donc être détruits.
Ils ont tenté d’empêcher, a l’aide d’ONG extrémistes israéliennes anti-israéliennes comme B’tselem, par des pétitions et des recours, d’empêcher la démolition des quelques maisons restantes, ainsi que deux écoles et des structures sanitaires, mais la Cour suprême a encore rejeté leur appel en août 2022.
- Début mai, la Cour suprême israélienne a autorisé la démolition de la totalité de la zone qui s’étend sur 30 km² pour laisser place à un champ de tir destiné à l’armée.
- C’est en 1981 que Masafer Yatta a été décrétée « zone de tir 918 ». La première vague d’expulsions a suivi en 1999, quand l’armée a chassé près de 700 bédouins de ces terres qui n’étaient pas les leurs, les désignant comme « résidents non permanents » et donc « illégalement installés » dans la région.
- Mais, en mai 2022, le feu vert final de raser l’entièreté des colonies, hameaux et implantations de Masafer Yatta, incluant quatre écoles et plusieurs structures sanitaires et agricoles a été donné.
B’tselem, organisation israélienne extrêmement dangereuse, et extrémiste de gauche, qui, si on lui laissait prendre des décisions, signerait la disparition de l’Etat d’Israël, le démantèlement de l’armée, et l’obligation, pour les Juifs Israéliens, de fuir la région pour sauver leur peau d’un massacre garanti, a déjà porté l’affaire à la Cour suprême d’Israël ainsi qu’à la cour pénale internationale début octobre.
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