Une cellule de l’Etat islamique au Liban a planifié l’assassinat de Macron à Beyrouth

L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri, à gauche, avec le président français Emmanuel Macron à l'Elysée à Paris, France, le 18 novembre 2017 | Photo d'archive : Reuters/Gonzalo Fuentes

Le média Al-Akhbar, qui suit la ligne du Hezbollah, dévoile qu’une enquête criminelle a révélé que la cellule gérée depuis la Syrie avait reçu l’ordre de commettre un attentat suicide qui devait tuer le président français Emmanuel Macron lors de sa visite de septembre 2020.

Selon Israël Hayom, une cellule de l’État islamique dans le nord du Liban avait l’intention d’assassiner le président français Emmanuel Macron, au cours d’un attentat-suicide lors de la visite de Macron au Liban en septembre 2020, a révélé lundi le média libanais Al-Akhbar, identifié comme appartenant au Hezbollah.

Le reportage affirmait que les cellules de l’Etat islamique avaient également prévu de tuer plusieurs hauts responsables au Liban, dont l’ancien Premier ministre Saad Hariri et l’ancien ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil.

Le reportage d’Al-Akhbar se base en partie sur des informations obtenues à partir de documents d’une enquête sur une affaire criminelle dans le village de Kaftun, au nord de Beyrouth. Cette affaire pénale a conduit au démantèlement de l’une des plus grandes cellules de l’Etat islamique au Liban, dont sept membres ont été condamnés à mort. Les sept agents faisaient partie d’un groupe de 18 membres, qui faisaient à leur tour partie d’une organisation plus large de 40 personnes, dont la plupart se sont rencontrées en prison au Liban.

L’enquête sur l’affaire pénale, au cours de laquelle des membres de la cellule ont tiré sur des policiers et en ont tué, a révélé que certains des suspects étaient des commandants de cellules qui avaient juré allégeance au chef de l’Etat islamique Abu Ibrahim al-Hashimi al-Qurashi, que les forces américaines en Syrie ont récemment tué, en février.

Plus tard, l’enquête a identifié un groupe plus important qui comprenait des agents libanais, syriens et palestiniens. Le groupe lui-même faisait partie d’un cadre plus large dont les membres étaient sous le commandement du chef de l’Etat islamique à Idlib, en Syrie.

Le reportage a affirmé que le système judiciaire libanais a fait en sorte d’ignorer les informations apparues dans l’enquête, à savoir que la cellule avait reçu des instructions pour commettre un attentat suicide qui tuerait Macron. Selon le reportage, une recherche sur l’ordinateur de l’un des chefs de cellule a indiqué qu’il avait reçu un message de son responsable basé en Syrie qui lui ordonnait que l’attaque soit menée dans un quartier chrétien de Beyrouth.

Un responsable de la sécurité a déclaré à Al-Akhbar que l’appareil de sécurité avait des renseignements selon lesquels des membres de la cellule avaient discuté de la possibilité qu’Hariri soit présent au moment de l’attaque contre Macron, et le responsable leur a répondu : « Tuez Saad aussi ! »

© Marc Brzustowski pour Israël 24/7

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