Un panel ministériel présidé par Netanyahou a approuvé un projet de loi visant à réduire le coût de la vie

Le ministre de l'Economie Nir Barkat et le Premier ministre Benjamin Netanyahou lors de l'ouverture de Carrefour à Bet Shemesh, en Israël, le 9 mai 2023. (GPO/Kobi Gideon)

Netanyahou a ordonné que la loi « Si c’est bon pour l’Europe, c’est bon pour Israël » soit soumise dans un délai d’un mois. La législation permettra l’ouverture du marché israélien à des dizaines de milliers de produits bon marché en provenance d’Europe, dont l’importation est actuellement interdite dans l’État juif, et inverse radicalement la pratique actuelle, ou « tout est interdit, sauf ce qui est autorisé ».

Le plan, proposé par le ministre de l’économie Nir Barkat et le ministre des Finances Bezalel Smotrich, ouvre automatiquement le marché israélien aux produits vendus en Europe.

« Le comité a discuté de la signification de l’acceptation de la norme européenne et des implications pratiques de la directive du Premier ministre », a déclaré le bureau de Netanyahou. « Si c’est bon pour l’Europe, ce sera bon pour Israël », a déclaré le Premier ministre à l’issue de la réunion.

« D’ici l’ouverture de la session de la Knesset le 15 octobre, nous soumettrons un mémorandum sur un projet de loi visant à ouvrir le marché israélien à tous les produits européens. Il y aura des exceptions, mais tout ce qui n’est pas lié aux exceptions sera autorisé », a déclaré Netanyahou. « C’est l’exact opposé de ce que nous avons actuellement dans lequel tout est interdit sauf ce qui est autorisé. À partir de maintenant, tout sera permis sauf ce qui est interdit. »

Netanyahou a salué le projet de loi comme « un changement majeur … une révolution ».

De même, Barkat a fait l’éloge de la proposition de loi, la qualifiant de « plus grande nouvelle dans le domaine du coût de la vie. »

Pourtant, il n’a pas parlé des droits de douanes, lesquels représentent la grosse part de l’écart de prix des produits entre Israël et l’Europe.

Observations

Lorsque les politiciens font des annonces spectaculaires, par exemple des catastrophes à venir si une loi est votée ou si elle ne l’est pas, ou des miracles, la plupart du temps, cela ne se produit pas.

Lorsque le gouvernement annonce que « tout est autorisé », il n’est pas certain qu’il sache vraiment, dans le détail, de quoi il parle. Aussi curieusement que cela peut vous sembler, la plupart du temps, les ministres ne connaissent pas le domaine dont ils parlent, la preuve est qu’ils peuvent un jour être ministre des Sport et le lendemain ministre de l’Economie ou des Transports.

« Tout est autorisé » ne veut pas dire que subitement, il n’y aura plus de coûteux freins règlementaires, plus de frontières et de tarifs douaniers et de paperasserie administrative lourde et inutile qui feront baisser le coût des produits. Certains règlement seront supprimés, d’autres resteront en place : encore une fois, les ministres n’ont aucune idée de la réalité, et ce sont les fonctionnaires qui règnent. Pas pour le bien des citoyens mais pour celui de la paperasserie.

Conclusion : la prudence s’impose, et « c’est au pied du mur qu’on voit le maçon », autrement dit, quand et si les prix baissent, et de combien ils baisseront, est le seul moyen de juger de cette loi.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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