Un échec important : Le contrôleur d’État visite une clôture frontalière endommagée en Judée Samarie.

Le contrôleur d'État Matanyahu Englman visite une section endommagée de la barrière de Judée Samarie près de la ville centrale de Matan, le 31 mars 2022.

Le médiateur de l’Etat d’Israël a accusé jeudi les autorités de laisser la barrière de sécurité de Judée Samarie tomber en ruine, déclarant que la mesure défensive qui a contribué à endiguer la seconde Intifada il y a plus de 15 ans n’était “plus pertinente”.

Le contrôleur d’État Matanyahu Englman a fait ces commentaires alors qu’il visitait une section détruite de la barrière près de la ville de Matan, au nord-ouest de Tel-Aviv, quelques jours après qu’un terroriste palestinien, qui a apparemment pénétré en Israël par une brèche dans la barrière, ait abattu cinq personnes à Bnei Brak.

“Nous voyons ici des ouvertures par lesquelles passent des milliers de Palestiniens, avec ou sans permis, sans aucune surveillance, y compris la possibilité pour les véhicules d’entrer”, a-t-il déclaré, qualifiant cette situation d'”échec significatif et substantiel”.

“C’est comme ça qu’un terroriste peut se rendre de Jénine à Bnei Brak en une heure, avec une grande facilité”, a déclaré Englman.

La première section de la barrière de sécurité en Judée Samarie a été construite en 1994, sous l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin, mais la construction n’a atteint son rythme de croisière que pendant la deuxième Intifada (2000-2005,) et a été considérée comme un outil majeur pour empêcher les terroristes palestiniens d’atteindre les zones peuplées en Israël pour se faire exploser.

Avec une longueur totale prévue de 708 kilomètres, seulement 62 % de sa construction a été achevée jusqu’à présent. Environ 85 % de la barrière se trouve en Judée Samarie, les 15 % restants longeant la ligne verte et se trouvant en territoire israélien. Alors que certaines parties doivent encore être construites, d’autres sections s’effondrent.

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