Mathématiquement, il est possible que les 1300 morts israéliens correpondent à 10 000 morts en France. Mais les mathématiques s’écrivent sur une feuile de papier, pas dans la vie.
Compte tenu de la structure familiale de la société israélienne (lors d’un décès, des avis sont postés dans les immeubles et chez les commerçants du quartier, et des dizaines, voire de centaines de personnes viennent à l’enterrement, et lors des mariages, les voisins de la rue sont invités), ces chiffres n’illustrent pas la réalité.
En fait, chaque famille israélienne sans exception connaît quelqu’un, un membre de sa famille, un ami, un proche, un voisin, un collègue, qui a perdu la vie.
Il faudrait 100 000 morts en France et pas 10 000 pour que le sentiment soit comparable.
Et encore…
Jean-Patrick Grumberg pour Israël247