« Trump n’a pas légitimé Mamdani, il l’a en fait neutralisé » : l’actrice et activiste israélienne de droite Einav Avizemer explique à ceux qui ne comprennent pas la subtilité du président Trump comment ce dernier a piégé Mamdani, et pourquoi ceux qui le critiquent n’ont rien compris.
Cela fait 10 ans que je suis un spécialiste du président Trump, que je connais de loin depuis plus de 30 ans. Dès qu’il est apparu sur la scène politique, et avant son premier débat aux primaires républicaines, j’ai remarqué chez lui un mode de fonctionnement avec ses opposants qui m’était très familier : c’est celui de la négociation dans le monde des affaires, un monde que je connais bien pour y avoir évolué pendant trente ans dans une autre vie. Et je me suis dit alors qu’il y avait peu de chances que des journalistes ou des politiciens puissent comprendre son fonctionnement, puisqu’ils n’ont pas l’expérience de la négociation de contrats. Je ne me trompais pas.
Là où je me trompais, en regardant les explications d’Einav, c’est que comprendre Trump n’est pas réservé à ceux qui ont comme lui négocié avec succès des gros accords, des achats et d’importants contrats.
Ci-dessus une transcription quasi littérale des propos tenus par Einav Avizemer dans la vidéo (en hébreu avec sous-titres anglais dans la publication originale).
« Ils ont invité Zohran Mamdani, le nouveau maire de New York, dans le Bureau ovale. Je vois que les gens sont confus. Mais Trump n’a pas légitimé Mamdani, il l’a en fait neutralisé.
Mamdani représente le nouveau pouvoir de la gauche américaine. Trump comprend cela. Un pouvoir qui est antisémite, socialiste, et ce pouvoir est admiré par les jeunes progressistes, par les musulmans, qui se considèrent comme les « gardiens moraux de la justice », des « droits de l’homme », et c’est là l’identité politique de Mamdani. Il se perçoit comme « le protecteur des opprimés ».
Trump comprend désormais le piège. Il aurait pu s’en prendre à lui et aggraver le conflit. Cependant, cela aurait renforcé Mamdani, car pour les électeurs de Mamdani, attaquer Mamdani revient à attaquer « les droits de l’homme ». Cela revient à « attaquer les opprimés ».
Trump a donc décidé de ne pas être le méchant dans le scénario de Mamdani. C’est aussi simple que ça !
Il a donc fait l’éloge de la campagne de Mamdani, a évoqué la vie à New York sous Mamdani. Et il est resté parfaitement calme. Il n’a pas donné à Mamdani ce dont celui-ci avait besoin : la réplique républicaine suprémaciste blanche.
Et lorsque Mamdani a répété le mensonge sur le génocide à Gaza, Trump n’a pas réagi, il n’a pas mordu à l’hameçon.
Je n’ai pas apprécié non plus cette attaque, mais il ne faut pas leur donner le spectacle qu’ils attendent.
Si Mamdani réussit, il devra son succès à Trump, le soi-disant « fasciste », et s’il échoue, Mamdani ne pourra pas invoquer le « sabotage », il ne pourra pas blâmer les Républicains. Il ne pourra pas utiliser le discours victimaire dont la gauche se nourrit.
Vous voyez, Trump lui a retiré tout son discours victimaire en une seule réunion.
En fin de compte, Trump a renvoyé Mamdani vers ses électeurs, sans bagarre, et la bagarre est ce dont Mamdani a besoin pour survivre, car la gauche se nourrit de l’indignation, de l’oppression, du drame moral et de quelqu’un à combattre pour survivre.
Et c’est d’ailleurs exactement ce qui se passe à Gaza.
Le 7 octobre, lorsque le Hamas et les Palestiniens ont envahi Israël, ils savaient qu’ils n’allaient pas gagner. Mais ils savaient qu’Israël riposterait, et c’est ainsi qu’ils survivent : en faisant d’Israël l’oppresseur et d’eux les victimes.
Quoi qu’il en soit, Trump vient de retirer la carte de l’opprimé des mains de Mamdani.
Ouah, Ouah !
Trump s’est assis avec lui, lui a souri, s’est montré aimable, a discuté avec lui du coût de la vie, du prix des logements, de l’immigration, de tout ce qui importe aux New-Yorkais, et l’a neutralisé. Car désormais, chaque fois que quelque chose ne fonctionnera pas pour Zohran Mamdani à New York, il ne pourra plus affirmer : « C’est à cause de Trump, à cause du gouvernement fédéral malveillant qui nous opprime. »
Il a supprimé tout le discours « pauvres de nous, les progressistes, écrasés par le grand méchant Trump ». Désormais, Trump est son ami qui souhaite coopérer, qui souhaite aider New York, qui tend la main.
Donc, si la criminalité augmente, si le coût de la vie reste exorbitant, si les migrants continuent d’affluer, si la ville continue de s’effondrer, c’est de votre responsabilité, Zohran. C’est de votre responsabilité et de celle de vos collègues socialistes au conseil municipal. Trump vient de le mettre en échec avec bienveillance. C’est remarquable.


Je n’aurais pas cru Mr Trump aussi intelligent, je suis heureusement surprise….et admirative!
Imaginez pourtant : il a remporté deux fois les élections alors qu’il a contre lui : toute la grande presse, toutes les grandes chaînes de télévision, Hollywood, toutes les universités, la plupart des intellectuels, des universitaires et des artistes, le parti démocrate, le deep State qui dirige les administrations, et les réseaux sociaux principaux comme Facebook, Instagram, Tik Tok (sauf X depuis son second terme).
Il y a bien un shériff dans la ville… C’est le Potus !
Le président Donald Trump est pour moi le président « 10 coups d’avance », il assure !
Mamdani, le pro-hamaSSien antisémite (ouiii, je sais, un pléonasme), mis KO par Donald Trump : Un coup de maître.
Des milliers de migrants se ruent vers NiouYork.
Honte aux 33% de juifs qui ont élu cet Aman ougando-arabo-musulman.