« Trop juif » : retrait des subventions de la CAF à un centre de loisirs juif

Le centre de loisirs juif Chné-Or à Aubervilliers a perdu en 2018 ses subventions de la Caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis en raison de « manquements » aux principes de laïcité et de non-mixité. Le centre a poursuivi en justice, il a perdu.

« Tenues vestimentaires » caractéristiques de la religion juive, repas « exclusivement casher » et « décorations murales à connotation religieuse » sur les murs : le centre de loisirs est beaucoup trop juif pour les agents de la CAF, qui ont visité les lieux le 31 juillet 2017.

Ces derniers ont déploré « l’exclusion d’un genre [ils veulent dire d’un sexe, mais ils sont trop bêtes] pour certaines activités alors que ce n’est pas justifié par des considérations objectives et pédagogiques », en raison de « l’absence de mixité garçons-filles ».

Le centre de loisirs Chné-Or avait saisi la justice et demandé 147 000 euros de dédommagements à la CAF. Le tribunal administratif islamogauchiste de Montreuil avait refusé.

« Pas soumis au principe de neutralité »

Alors le centre Ciné-Or a fait appel, affirmant que les décisions de la Caisse d’allocations familiales lui « imposent de respecter le principe de neutralité » alors qu’elle n’y est « pas soumise », ajoutant que « le principe d’ouverture à tous n’est prévu ni par la charte de la laïcité de la Caisse d’allocations familiales, ni par la circulaire du 23 septembre 2016 ».

Peine perdue.

Le centre de loisir a eu beau ajouter que la décision de la CAF « portait atteinte aux libertés fondamentales » comme « la liberté de conscience », et que le principe de laïcité « doit se combiner avec la liberté religieuse, la liberté d’expression et la liberté d’association », le tribunal n’a rien entendu car en France, les libertés fondamentales ne sont pas fondamentales.

Dans un arrêt du 17 janvier 2023, la cour administrative d’appel de Versailles, saisie par le centre de loisirs, a confirmé la légalité de l’arrêt des aides.

Deux remarques sont sur toutes les lèvres, après ce navrant évènement :

  1. qu’en est-il des centres de loisir musulmans ? Font-ils l’objet du même zèle de l’administration ?
  2. Un centre de loisirs juifs, en France ? Et pourquoi pas en Iran ?

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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