Tous les citoyens sont égaux devant la loi – sauf ceux de droite

Réserviste sanctionné

Le ministère de la Défense réclame des poursuites pénales contre le réserviste de la vidéo de « mutinerie » (en fait, une vidéo demandant que les combats ne s’arrêtent pas).

Les ministères sont depuis longtemps infiltrés par la gauche, ce qui explique pourquoi un pays de droite, où une forte majorité d’Israéliens est de droite, applique souvent des politiques de gauche.

Le ministre de la Justice ne fait pas exception, et il a relevé contre le réserviste une série d’infractions graves : émeute, incitation à l’émeute, désobéissance aux ordres et comportement inapproprié.

En fait, ce soldat ne fait qu’illustrer les mises en garde évoquées par le Premier ministre, à savoir que si des élections avaient lieu maintenant, elles diviseraient les combattants, affaiblirait l’armée et les conséquences seraient catastrophiques en pertes de vies humaines et d’inefficacité militaire.

Ce réserviste est le fruit des divisions internes orchestrées par des membres du gouvernement, les Gantz, Eisenkot, Gallant et consœurs contre le Premier ministre.

Son avocat a envoyé une lettre au ministère de la Défense dans laquelle il explique le contenu de la vidéo :

« Dans les circonstances exceptionnelles d’un différend entre le ministre de la Défense et le Premier ministre, il est clair que le devoir d’obéissance des soldats de l’armée relève des instructions du gouvernement et non des instructions du ministre de la Défense. »

L’avocat de la défense relève ensuite les deux poids deux mesures appliquées au réserviste :

” Il s’agit d’une application sélective de la loi : depuis plus d’un an, de nombreuses vidéos de réservistes ont été téléchargées sur les réseaux sociaux sur leur intention de refuser les ordres de l’armée, et les forces de l’ordre n’ont pas pris de telles sanctions. »

L’avocat de la défense affirme dans sa lettre que le réserviste a été recruté depuis le début de la guerre et qu’il aurait été plus approprié de prendre des mesures disciplinaires à son encontre plutôt que des poursuites pénales.

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