La charte du Hamas stipule entre autres amabilités, propres à la religion d’amour, de tolérance et de paix :
«Israël continuera d’exister jusqu’à ce que l’Islam l’anéantisse» et «L’heure du Jugement viendra lorsque les musulmans combattront les Juifs et les tueront.»
Non, le Hamas n’est pas un groupe terroriste islamiste, mais un groupe d’héroïques combattants de la liberté, hurlent les manifestants pro-palestiniens, expliquent sans sourciller certains responsables politiques, aveuglés par leur propre haine d’Israël.
Des combattants courageux, lourdement armés, qui s’attaquent en ricanant aux civils désarmés les plus vulnérables, les bébés, les enfants, les personnes âgées, les familles un samedi matin au réveil, des jeunes qui dansent et chantent. Voilà leur héros !
La volonté du Hamas d’anéantir les Juifs est identique à celle des nazis et à celle de l’Etat islamique. Aujourd’hui, il est impossible d’imaginer un avenir avec le Hamas qui viole tous les droits de l’homme, tue les homosexuels, les femmes, les dissidents et ordonne de tuer les Juifs. Chaque jour, des terroristes sèment la violence et la mort sur le territoire israélien alors qu’Israël a toujours pris soin de ses malades, de ses enfants et même de la femme d’Ismail Haniyeh, le chef du parti politique du Hamas.
Ce dernier, «reconnaissant», a qualifié samedi l’opération menée contre Israël «d’épopée héroïque» en réponse à l’agression contre la mosquée d’Al-Aqsa. (?)
«En ces moments historiques, nous sommes engagés dans une épopée héroïque pour défendre la mosquée d’Al-Aqsa, nos lieux saints et nos prisonniers.»
Et ces barbares, cruels, sauvages, sanguinaires osent traiter les Israéliens d’inhumains, de tueurs, d’oppresseurs !
L’attaque meurtrière du 7 octobre, lancée par le Hamas contre Israël, fait suite à une longue série d’attentats sanglants sur la terre ancestrale du peuple juif, le plongeant dans la douleur, l’angoisse et le deuil. Le Hamas, à l’instar des nazis, veut tuer les Juifs, car Juifs.
L’histoire de l’Etat juif regorge d’évènements effrayants, sanglants, atroces rapidement, ignorés, dénaturés, voire niés par ceux qui devraient au contraire en être horrifiés. La culture de la paix et du progrès, de l’ouverture et de la main tendue ne fonctionne pas, et cette attaque est un feu rouge pour le monde occidental, pacifiste d’un côté, terrifié de l’autre, souvent inutilement opportuniste.
Déjà, en plein processus de paix, parallèlement au rejet par Arafat des propositions d’Ehud Barak et de Bill Clinton à Camp David, qui lui auraient permis en 2000 de créer un Etat palestinien au-delà de tout programme préalablement défini, au-delà des accords d’Oslo, des cascades de sang de la seconde Intifada.se déversèrent sur le sol israélien.
Dans les bus, les restaurants, les lieux publics, des terroristes suicidaires, devenus les «shahids», les martyrs d’Allah, massacrèrent des milliers de Juifs, sur ordre de l’OLP et du Hamas.
En 2005, après le retrait unilatéral d’Israël de la bande de Gaza, le Hamas se consacra uniquement à la reconstruction de son arsenal de guerre et à son idéologie mortifère. Ce qui lui permit de lancer maintes et maintes fois des attaques terroristes, flanqué d’Abu Mazen et massivement soutenu financièrement de manière continue.
A chaque fois, après un sanglant attentat terroriste islamiste, ayant rougi le sol israélien par le sang versé d’innocents civils, les dirigeants occidentaux exprimèrent pendant un jour ou deux leur indignation et leur soutien au peuple meurtri, au peuple en deuil. Puis, peu à peu, ils commencèrent à critiquer la «riposte disproportionnée» de la nation juive et lui demandèrent de faire preuve de retenue. En d’autres termes : laisser le Hamas et l’OLP prospérer, laisser le terrorisme islamiste prospérer, laisser l’horreur s’abattre encore et encore sur Israël.
Mais en ce samedi 7 octobre, une autre réalité vit le jour, une réalité semblable à un film d’horreur.
Vous vous réveillez tranquillement dans votre monde, un monde dans lequel vous ne souhaitez que la paix et la tolérance, et soudain, sans que rien ni personne ne l’ait prévu, une avalanche de tirs de missiles vous tombe dessus. Vous êtes à Jérusalem et vous voulez faire des courses, à Tel-Aviv et vous devez aller chez le médecin… au lieu de cela, vous êtes soudainement enfermé dans votre maison pour courir vers l’abri à chaque hurlement de sirène, tandis que tout explose à l’extérieur et que les rapports sur les morts et les blessés se succèdent.
Pendant ce temps, les zombies arrivent par milliers par la route, sur des camions et du ciel en parapentes, armes automatiques en bandoulière : ils crient et rient et vous inondent de «allah-u-akbar», le cri de guerre de leur prophète adoré. Ils partent à la chasse, vous traquent, vous cherchent pour vous tuer. Qui ? Moi ? Oui, vous et votre famille, parce que vous êtes Juifs, parce que vous appartenez à une civilisation et à une religion que nous n’aimons pas, c’est écrit dans notre charte. Les zombies se répandent dans les villes en tuant tous ceux qu’ils rencontrent, ils fracassent les portes et les fenêtres pour entrer dans votre maison et vous massacrer ; ils tirent sur une foule de jeunes qui dansent lors d’une rave party, ils les poursuivent pendant des heures et des heures alors qu’ils essaient de se cacher dans les buissons et les bâtiments environnants.
Dans les villages et les kibboutzim, ils enlèvent des femmes avec des enfants en bas âge, des hommes au travail, des personnes âgées, ils les battent, les torturent, les égorgent. Ils se réjouissent de leurs crimes, allument joyeusement leurs téléphones portables afin de montrer une mère qui les supplie de la laisser partir avec son enfant, ils ricanent, car ils sont heureux de se moquer d’elle et de la tirer par les cheveux, de montrer comment ils se déchaînent sur le corps d’un jeune militaire assassiné. Ils filment également leurs violences sexuelles et les effusions de sang, tandis que dans le monde arabe des bonbons sont joyeusement distribués et les chefs incitent leurs fidèles à assassiner encore et encore d’autres Juifs.
Une déclaration de solidarité semble bien dérisoire face à l’ampleur de l’atrocité subie par les civils israéliens. Elle n’efface en rien toute l’horreur de ces attaques islamistes. L’agression du Hamas résulte d’un arc de forces, liées les unes aux autres. L’Iran fournit au Hamas, au Djihad islamique et au Hezbollah de l’argent, des armes, des hommes, des idées, de la coordination.
L’action du Hamas est la quintessence de la menace qui pèse quotidiennement, au moment où l’on s’y attend le moins, sur l’ensemble du monde pacifiste, qui croit encore en un «processus de paix» de plus en plus chimérique. Très souvent, cela relève de l’utopie et dès lors, il faut savoir l’admettre et agir en conséquence. C’est-à-dire se défendre.
Après avoir assisté à la macabre «performance» du Hamas de ces dernières heures, il est clair pour beaucoup, comme Joe Biden par exemple, ou la ministre allemande du Développement, Svenja Schulze, qu’un changement de cap s’impose. La ministre Schulze a rapidement déclaré que l’attaque est un tournant et qu’une coordination avec Israël est nécessaire : plus aucune aide ne doit est accordée aux Palestiniens. Le propos est très clair : jusqu’à présent, la politique internationale, son aide (entre 30 et 50 milliards de dollars de l’Occident après les accords d’Oslo de 1993), ses louanges et ses condamnations ont évolué sur la vague de l’espoir pacifiste construit après la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, après ce pogrom perpétré par le Hamas, cette période doit être déclarée révolue. C’est le temps de l’agression idéologique contre notre monde, sur plusieurs fronts.
Maintenant qu’Israël bombarde Beit Hanoun, où se trouvent la plupart des installations militaires et stratégiques du Hamas, habilement dissimulées parmi les maisons, les écoles et les magasins, ne pensez même pas à essayer de bloquer par des prises de position internationales la sacro-sainte défense du peuple d’Israël sous le feu de l’ennemi.
Il serait horrible qu’un jour le forum international ose à nouveau chercher des raisons pour justifier le Hamas et demander à Israël de faire la paix ! Quelle paix ? Celle de la prochaine descente sur nos maisons de la sauvagerie et de la haine ? Ce serait notre suicide à tous, celui de la civilisation occidentale, démocratique et pacifiste. Nous devons vaincre les zombies.
Nous devons mettre fin à l’utopie pacifiste et arrêter de financer les terroristes islamistes de Gaza via l’aide humanitaire, qui bénéficie majoritairement au Hamas et lui permet de se renforcer militairement.
Quelle grave erreur commettent aujourd’hui ces idéologues gauchistes faussement humanistes !
Autrefois, il fallait apaiser les nazis, et cela a abouti à la Seconde Guerre mondiale ; aujourd’hui, l’important, c’est d’apaiser les musulmans, peu importe le prix à payer, peu importe le peuple à sacrifier.
Je terminerai en citant Oriana Fallaci :
«je suis sioniste parce que je respire, parce que je pense, parce que je vois, parce que je sais, pour conclure, je suis sioniste parce que je suis égoïste, car si Israël meurt, notre meilleur et courageux allié, nous mourrons aussi.»
Source : «Basta con l’utopia pacifista e con i soldi a Gaza» Fiama Nirenstein (Il Giornale.it) texte traduit et adapté par Rosaly.