Selon un nouveau sondage, une légère majorité d’Israéliens soutiendrait un plan américain de fin de guerre prévoyant la libération de tous les otages restants, l’acceptation par l’Arabie saoudite de normaliser ses relations avec Israël et la création à terme d’un État palestinien démilitarisé.
- 51,3 % des personnes interrogées déclarent qu’elles soutiendraient un tel accord,
- 28,9 % s’y opposeraient
- 19,8 % déclarent ne pas avoir d’opinion.
Le soutien est plus important parmi les électeurs centristes et de gauche, car la gauche est toujours dans le mauvais camp, le camp qui fait des morts et favorise la terreur :
- 73 % d’entre eux soutiennent un tel accord,
- mais 39 % des électeurs de droite ont également déclaré qu’ils le soutiendraient.
Il est étrange que certains opposent la discution d’une solution à deux États comme suite de l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre. Il est encore plus étrange que les proponants ne discutent que de cette hypothèse – deux Etats – et en parlent comme d’une « solution » – comme s’ils lisaient dans l’avenir, alors qu’en réalité, ils n’en savent strictement rien, ils ne savent pas si cela apportera la solution qu’ils visualisent, et ne disent jamais ce qu’ils pensent qu’il faudrait faire si leur « solution » apporte un échec. Au mieux, ils disent « donnons une chance ». En réalité, ce serait un danger fatal pour Israël, car cet Etat deviendrait rapidement le vassal de l’Iran.
Quant à parler de démilitarisation, de quoi parle-t-on ? Le même genre qu’à Gaza, avec la contrebande par les tunnels depuis l’Egypte qui deviendrait une contrebande depuis la Jordanie ? Ou d’une démilitarisation garantie par l’ONU façon frontière libanaise ?
Netanyahou, qui a plusieurs fois et publiquement changé d’avis sur le sujet (nous nous souvenons d’une interview sur une télévision française où il déclare solennelement à la journaliste d’origine libanaise Léa Salamé être favorable à la création d’un Etat palestinien), aurait rejeté une proposition présentée au début du mois par le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui aurait permis à l’Arabie saoudite de participer à la reconstruction de Gaza après la guerre, aux côtés de quatre autres pays arabes, de normaliser ses relations avec Israël, à condition toutefois que Jérusalem accepte de prendre des mesures irréversibles ouvrant la voie à un État palestinien.
Il a également été demandé aux personnes interrogées si elles préféreraient que les soldats des FDI restent à Gaza pour trois ans.
- 50 % des participants disent qu’ils ne voudraient pas d’une telle situation, tandis que
- 32 % disent qu’ils voudraient que les FDI restent à Gaza aussi longtemps.
Le sondage a enfin demandé aux participants si leur attitude à l’égard des États-Unis avait changé depuis le 7 octobre.
- 38 % déclarent que leur attitude à l’égard des États-Unis n’a pas changé et reste positive – un chiffre infiniment plus faivle que lorsque Donald Trump était président ;
- 26,3 % déclarent que leur attitude a changé en mieux ;
- 17,1 % déclarent qu’elle a changé en pire ;
- 7,2 % affirment que leur attitude n’a pas changé et reste négative ;
- 11,1 % déclarent qu’ils ne sont pas sûrs.
Cinq cents Israéliens ont participé à l’enquête, dont la marge d’erreur est de 4,4 %.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org