Si on se donnait la peine de lire l’histoire

Emmanuel Macron devrait passer quelques bonnes heures, assis devant Le livre de l’histoire de l’homme et des Pharaons d’Égypte en particulier, et leurs Hébreux, pour comprendre que le problème que vivent aujourd’hui la France et les démocraties européennes  est aussi vieux que le temps, et se répète sous tous les cieux.

Au lieu de provoquer les juifs d’Israël en leur promettant de reconnaître un État fictif palestinien à leurs côtés, il ferait mieux de fermer sa grosse gueule et de réviser leur histoire. Cela ne manquera pas de lui insuffler un tant soit peu de décence, de prudence, mais aussi d’y déceler quelques similitudes.

Pourquoi Pharaon a refusé aux Hébreux de sortir d’Égypte ? Les Hébreux, venus pour échapper à la famine qui sévissait en Canaan, s’étaient intégrés en Égypte au point de cesser de considérer leur retour à leurs terres promises. Leur intégration contribua à leur enracinement, à l’adoption du culte, us et coutumes locaux, mais aussi à se reproduire au point de devenir une menace inquiétante au royaume des Pharaons. Ils en firent des esclaves, tuèrent leurs nouveau-nés sous n’importe quel prétexte, pourvu qu’ils puissent maîtriser toute initiative de révolte, de prise de pouvoir et de substitution de peuples. Et pour confirmer les assises de leur royaume, ils érigèrent grâce aux esclaves juifs, des villes qui porteront leurs noms pour l’éternité.

L’histoire nous dit-on, se répète sous tous les cieux, mais naturellement, elle évite de prendre en considération le progrès, les régimes identifiables adoptés, et leurs aléas.

Qu’apprenons-nous à travers la course de Ramsès II pour rattraper les Hébreux dans leur fuite désordonnée et les ramener sous son joug, même au prix de défier leur Dieu et Sa colère… Même au prix d’anéantir son armée ? Un véritable suicide, nous dit-on…

Obstination, orgueil, pouvoir, prestige… tout y est dedans et que nous reconnaissons chez tous les peuples, en particulier chez les Arabes de Palestine, les Égyptiens modernes, les turcs, les jordaniens, le Qatar et tant d’autres vilains vautours qui planent autour du petit État juif. Ces mêmes Arabes qui déclarent haut et fort à qui veut bien les entendre, leur fraternité musulmane, mais lui tournent le dos, lorsque leurs intérêts individuels sont mis en jeu. Chacun pour soi, est en vigueur…

L’Iran musulman a bien combattu l’Iraq musulman… et l’Iraq musulman s’est jeté sur le Koweït musulman… La Turquie islamique veut s’imposer en Syrie musulmane… L’Iran convoite les champs gaziers de l’Arabie saoudite musulmane… Il n’y a aucune fraternité à l’horizon, hormis ce que les Arabes appellent communément « Les Flous » – le fric.

Quelle différence entre eux et ceux de notre vieille Europe, qui, en dépit de sa chrétienté s’est étripée lors des deux grandes guerres mondiales… Les Juifs n’étaient que leur hors-d’œuvre ou leur dessert.

Et Macron, que cherche-t-il en léchant les babouches des Arabes de tous bords, même de ceux qui professent la terreur ? Faire plaisir à qui exactement ? Je peux en toute confiance vous promettre qu’il ignore la raison, hormis celle qui lui sera remise en forme de chèque signé à blanc provenant de tous ceux qu’il admire, craint et exalte. Eh bien, que les Français perdent leur France, et les Européens leurs terres ancestrales… et que l’Europe devienne tantôt Eurabia… Il s’en en fiche comme de sa première paire de sandales. Il faut permettre à l’histoire de se perpétuer…

Qu’il y ait une substitution de peuples ou pas, peu lui importe puisqu’il s’est dit depuis longtemps, « après moi le déluge », comme tant d’autres chefs d’État, dans toute l’histoire de l’homme.

Les Hébreux d’hier ou les Juifs d’aujourd’hui, n’ont nulle part où aller… le monde entier les vomit puisqu’ils refusent le joug du martyrologe perpétuel… et comme le dit si bien mon prof de Français, « Père des Nations ! Peuple irascible, à la nuque roide, vous serez une Nation de Prêtres, de Pédagogues ! » C’est une promesse qu’ils ne pourront jamais fuir… Alors, ils se battent pour leur liberté, leur dignité, leur futur et pour ce lopin de terre promise… du moins, ainsi le croient-ils !

Les pharaons d’hier n’étaient pas plus perspicaces ou plus cruels que ceux de nos jours… Les noms changent, les armes aussi, elles s’améliorent dans leur objectif de mort…. Après tout, ces hommes ont hérité des gènes de leurs ancêtres, que le Créateur a chassés de son jardin.

Des tours de Babel, il y en aura à gogo.

Le monde subira sa nouvelle phase de malheurs, de calamités, de guerres et de défaites, mais saura se redresser, brandir son épée, et hurler… JE SUIS INVINCIBLE. Et comme Jacques Brel, il rira aux étoiles, décrochera la lune, fermera sa braguette en rotant… et attendra une fin ou une paix qui ne viendra jamais.

Thérèse Zrihen-Dvir