Par un jeu de fausses équivalences et d’occultations, les journalistes établissent une égalité morale entre l’Etat de droit israélien et les zones de non-droits des terroristes arabes.
Voici comme Associated Press décrit une journée de violence – l »AFP agit avec les mêmes ficelles et le CSA n’y voit rien de répréhensible :
« 3 Palestiniens et 3 Israéliens tués dans des violences sur un lieu saint. »
Egalité donc. Le public est prié de croire que le cycle de violence dont nous entendons tout le temps parler s’explique par une responsabilité des deux côtés. Et le public n’a pas le temps de vérifier.
Pourtant, il n’existe aucune égalité dans ces trois morts de chaque côté
- Voici comment AP décrit la mort de trois Israéliens :
Après la tombée de la nuit, un Palestinien s’est faufilé dans une maison de l’implantation israélienne de Halamish en « Cisjordanie » et a poignardé à mort trois Israéliens, a déclaré le chef du service de secours israélien.
Un site d’information israélien a précisé que les personnes tuées étaient deux hommes et une femme qui dînaient à ce moment-là. L’armée a diffusé des images montrant un sol de cuisine couvert de sang.
- Voici maintenant ce que dit AP pour les morts palestiniens :
Plus tôt vendredi, plusieurs milliers de Palestiniens à Jérusalem et en « Cisjordanie » [Cette obstination à utiliser un terme qui n’a plus court, simplement pour couper le lien historique des juifs avec sa terre que le terme Judée et Samarie décrit sans équivoque] ont affronté les troupes israéliennes, brûlant des pneus ou lançant des pierres et des pétards. Les troupes ont tiré des balles réelles, des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes. Trois Palestiniens ont été tués et plusieurs dizaines ont été hospitalisés pour des blessures par balles réelles ou en caoutchouc.
Le véritable bilan que les médias vous prient de ne pas faire
- Un Palestinien lance une attaque terroriste : trois Israéliens tués.
- Les Palestiniens lancent plusieurs attaques violentes : trois Palestiniens tués.
Dans les deux cas, il s’agit des conséquences d’une seule et même cause : la violence palestinienne.
Présenter les décès comme équivalents revient à tromper le lecteur.
Si le nombre de morts avait été plus élevé chez les Palestiniens que chez les Juifs, la rédaction d’Associated Press aurait ajouté à l’équivalence des responsabilités, celle de la « riposte disproportionnée ». Elle sous-entend que l’Etat juif, au prétexte de sa supériorité militaire, se comporte avec une cruauté gratuite, et tue pour le plaisir de tuer, en continuation de l’accusation de crime rituel.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org