Mon enfant, je ne t’ai pas mis au monde pour garantir mes vieux jours…
Franchis ces jardins fleuris qui dissimulent leurs froides pierres tombales
Lis ces lettres gravées dans le marbre qui, hâtives résument notre capital
D’une vie, né, mort, soldat, tué sur le champ de bataille
Ne pleure pas, toi qui m’a vu naître dans ce cocon de paille
Mais c’est pour toi et pour mes frères que je me suis sacrifié
Pour que tu puisses vivre et que tu puisses me ressusciter
J’ai rempli mon devoir envers toi et envers tous mes frères
A toi de remplir le tien en me ramenant vers toi, dans ta serre
Tu me manques dans ma solitude, dans le noir du silence
Je languis ton rire de gorge, ta main qui rabat ma réticence
Je t’accompagne dans ta solitude, ta peine et le vide de l’absence
Ton regard où je peux lire ton orgueil, ta tristesse, ton déluge de larmes
Je te suis imperceptiblement, je trébuche quand tu perds ton arme
Je te vois sourire au souffle du réveil de nos souvenirs communs
Je suis ton ombre jusqu’au jour où nous serons à nouveau, un
Et quand enfin, tu prononceras mon nom, plus dans tes rêves
Mais dans notre nouvelle réalité, notre nouvelle et étrange sphère
Je referais le voyage pour te retrouver dans les myriades d’étoiles
Et me blottir dans la douceur de tes bras, abandonnant le voile
Epais de ma tristesse, de ta peine et celle de mon émoi
Attends-moi.
© Thérèse Zrihen-Dvir


magnifique ! meilleures amitiés –michele dery –belgium —
Quel superbe poème qui nous va droit au coeur, Mme Thérèse Zrihen-Dvir, les soldats morts dont on ne parle pas assez mais que nous n’oublierons jamais.
Merci Thérèse pour ce magnifique poème, tout empreint d’émotion, de tristesse et d’espoir de se retrouver un jour « dans les myriades d’étoiles ». Quel bel hommage adressé à ces soldates et ces soldats courageux, tombés au combat pour défendre leur patrie bien-aimée et tenter de libérer, malgré les conditions terrifiantes dans les pièges mortels de Gaza, leurs frères et soeurs tombés entre les mains des monstres du HamaSS.
Leur souvenir restera à jamais gravé dans le coeur du peuple israélien.
Puisse D.ieu apaiser la douleur des familles endeuillées à tout jamais !
Votre poème me rappelle les écrits de Rachel Franco, publiés sur Dreuz, dont un intitulé:
« Jérusalem, Etoile de la Paix »
Malheureusement, Rachel a rejoint Son Créateur en novembre 2018. S es écrits étaient tous d’une très grande beauté, ils irradiaient son immense amour pour D.ieu, Israël et son peuple, et ne laissaient pas ses lecteurs indifférents, émus par la force de ses sentiments envers son pays, charmés par la poésie de ses textes, transcendés par la lumière, qui rayonnait de ses écrits, toujours très puissants.” Une nouvelle étoile scintille depuis dans le ciel.
Merci ,chère Thérése pour ce poéme magnifique et tellement émouvant. Je vous lis depuis longtemps sur Tribune juive aussi, et c’est toujours un grand bonheur.Avec toute mon affection. Je vous embrasse . Daniela.
Au-delà de la forme terrestre, l’éternité de Dieu.
Madame.
C’est l’Esprit du Père Eternel qui vous a inspiré cette « Ode à la joie » purement Israélienne.
Bien-sûr, dédié aux héros de Tsahal cet hymne transcende vos propres paroles en les faisant vibrer dans mon coeur de goïm. Oui, j’ose le dire: Le Coeur du Père doit se réjouir à l’écoute de cette « prière ». MERCI Madame.
à tous mes lecteurs/lectrices. Vous êtes adorables et je vous aime de tout mon coeur. Vous me comblez… Merci infiniment.
Thérèse