Ramadan et mœurs barbares

En Israël se propagent, à nouveau, des émeutes et des actes terroristes islamistes pendant la période du ramadan, particulièrement. Ce n’est pas l’unique fois que la violence islamiste s’exprime dans une folie guerrière, primitive et furieuse au prétexte de cette fête musulmane, comme tout le temps en Israël ou ailleurs, mais dans cette période elle atteint son apogée.

Chaque année, les musulmans du monde entier anticipent l’observation du nouveau croissant de lune qui marque le premier jour officiel du ramadan, le neuvième mois du calendrier islamique qui est pour les musulmans un mois «sacré» ou le «sheytan» (le satan) est supposé être enchaîné et désigne le moment durant lequel se serait faite la révélation du coran.

Pendant le ramadan, les musulmans pratiquants doivent, en principe, se grandir spirituellement et renforcer leurs relations avec «Allah» (qui à l’époque pré-islamique était une divinité païenne qui existait au sein du panthéon polythéiste arabe).

Historiquement, le ramadan est d’abord né des influences païennes dont il a gardé certaines mœurs archaïques et où subsistent des pratiques barbares s’apparentant à des sacrifices humains, puis par la suite a été sous d’autres influences du judaïsme, du christianisme et de l’Inde.

En s’abstenant, durant la journée, de boire, de manger et de s’adonner à des plaisirs sexuels, ainsi que de médire, de mentir et… de faire usage de violence !, dans les faits, c’est le contraire de leurs proclamations affichées qui se produit.

Là où le sheytan est supposé être «enchaîné» pendant le ramadan, les islamistes se déchaînent comme des shayatin, des satans.

C’est ainsi que chaque année on constate que la période du ramadan correspond à un regain des violences du fait des islamistes qui sont loin d’être tournés vers la paix. C’est même l’effet inverse qui se produit. Quand le ramadan s’en vient, les sociétés musulmanes sont soudainement comme prise de folie et pas seulement à cause des conséquences physiques et psychiques liées au jeûne.

Qu’on ne vienne pas dire que la «religion d’amour et de tolérance» qui traite tous ceux qui ne sont pas musulmans d’infidèles et d’ennemis d’Allah et appelle à les éliminer de la surface de la Terre, ne veut pas cela alors qu’au sein de l’islam personne ne condamne ni ne cherche à éradiquer ces violences barbares.

C’est donc le rapport entre l’islam, puis le ramadan et la violence qui interpelle.

Quels que soit les sites et la littérature consultés évoquant les évènements récents ou passés liés à la période du ramadan, partout la période et la pratique du ramadan paraît indissociable d’évènements violents, voire ultra-violents, propices au jihad armé, à la «guerre sainte» au sein même de la communauté musulmane (la oumma) ou contre d’autres communautés (les Chrétiens, les Juifs, etc.) et les «infidèles» de manière générale. C’est-à-dire tous ceux qui ne soumettent pas à l’islam !

Pendant le mois de ramadan, les attaques terroristes augmentent comme un rappel des batailles menées par Mahomet pendant ce mois. Le coran faisant de ce personnage le modèle du «guerrier suprême» à suivre par tout musulman (Coran 33:21).

Le concept de jihad a été historiquement associé aux grandes conquêtes des «croyants» arabes, les islamistes instrumentalisant certains versets du Coran en considérant que c’est pendant le ramadan qu’il faut frapper ses ennemis pour aller plus rapidement et bien mieux au paradis d’Allah.

A commencer par des attaques contre des églises et des synagogues en Europe et ailleurs par des personnes sous influence de l’islam percevant les lieux de culte autres que les leurs comme une cible privilégiée pour déverser leur violence insensée.

Vu la signification religieuse et militaire du ramadan dans «l’idéo-religion» islamique, les groupes terroristes, ainsi que certaines organisations arabes redoublent d’incitations au terrorisme durant cette période d’où l’on peut retenir quelques exemples parmi tant et tant d’autres appels au jihad.

«Guerriers du jihad du monde entier ! Le mois du jihad est arrivé, portant avec lui toutes ses bénédictions ainsi que la double récompense [accordée aux guerriers du jihad]. Rapprochez-vous d’Allah par le sang des infidèles, n’hésitez pas à verser [leur sang], et par ce sang, effacez les humiliations et la honte de la nation musulmane !

«Nous demandons à Allah de faire de ce ramadan un mois de gloire, de victoire et de force, de hisser haut l’étendard de la religion, de renforcer l’islam et les musulmans, d’humilier le polythéisme et les polythéistes, de brandir l’étendard du monothéisme, de planter solidement celui du jihad et à châtier les pervers et les obstinés (…).
Pendant le mois de ramadan, les têtes des infidèles les plus courageux de la tribu de Qurayche volaient sous les coups d’épée.»

Les musulmans arabo-palestiniens ne sont pas en reste dans ce domaine

Un communiqué spécial du ramadan, qui fut publié par les «Brigades des martyrs Al-Aqsa», la branche militaire du Fatah, établissait : «En ce mois de victoire et de force, ce mois béni de ramadan, expriment leurs meilleurs vœux [«bénédictions»] de jihad à la nation arabe musulmane en général et au «peuple palestinien», en première ligne [du combat], en particulier. En outre, à l’occasion de ce mois béni, elles transmettent leurs bénédictions à tous les combattants du «peuple palestinien», guidés par les combattants des «Brigades des martyrs Al-Aqsa». Nous vous appelons à intensifier vos attaques de jihad contre l’ennemi partout dans notre patrie bien-aimée (…) Ô, notre peuple (…) jure de toujours demeurer loyal au sang de ses martyrs, d’être porteur de bénédiction en ce mois redoutable, le mois des victoires. Nos opérations martyres et nos opérations de qualité continueront.»

«N’est-il pas temps que les serviteurs musulmans d’Allah disent : «Nous établirons notre État pendant le ramadan ? N’est-il pas temps que les musulmans disent : Nous remporterons des victoires pendant le ramadan comme l’ont fait nos prédécesseurs ? N’est-il pas temps que les musulmans disent : Nous remporterons la victoire et libérerons la sainte [mosquée] Al-Aqsa pendant le mois de ramadan ? Il est surprenant que l’âme d’un musulman qui dit «Il n’y a d’autre dieu qu’Allah», qui jeûne dans la journée, prie et lit le coran la nuit, n’exige pas de lui-même de mener la bataille du jihad pour libérer la sainte mosquée Al-Aqsaet la terre de «Palestine».

Dans un sermon à la même mosquée diffusé en direct sur la télévision palestinienne, Sawt Al-Djihad, magazine bi-hebdomadaire affilié à Al-Qaïda, publiait :

«Le jihad pour Allah et le combat contre les ennemis d’Allah représentent le sommet de l’islam (…). La sainteté du ramadan n’empêche pas le jihad sous ses diverses formes (…) Porter les armes et mener le jihad pour Allah pendant le mois de ramadan revient à actualiser le pouvoir et la sainteté d’Allah en ce mois de jihad pour Allah, et représente le sommet de la pratique des commandements et du culte.» (…) «À nous la bataille de ceux dont le cœur languit de rencontrer le seigneur, le réconfort du monde à venir, les filles aux yeux noires [les 72 vierges] et les jardins d’Allah

Il convient de noter aussi que les manuels scolaires arabo-palestiniens insistent toujours sur le jihad plus que sur le jeûne lié au ramadan.

Quoi de plus facile que de justifier les amputations, les égorgements, les émasculations, les éviscérations, les lapidations, les mises en esclavage, pendaisons, les attentats en tout genre en les subordonnant à une croyance autant païenne que barbare appliquée avec zèle ?

L’islam accepte et sanctifie, dans les faits, la pratique du sacrifice humain sous différentes formes au nom de la sharia considérée comme supérieure à toute autre loi humaine.

On sait la propension de l’esprit humain à prendre appui sur certains faits et des dits dans le sens de la satisfaction des instincts les plus primaires.

Certes, d’autres croyances ont fait de même dans un passé plus ou moins lointain, dans un contexte et une société spécifiques. Mais l’avancée des civilisations s’est faite justement en renonçant à ces pratiques barbares.

Or, l’islam en est resté au stade d’un système de pensée archaïque et primitif.

Des actes qui ne sont quasiment jamais désavoués par les communautés musulmanes et leurs autorités. Bien au contraire.

Tuer d’autres personnes au seul motif qu’elles nous sont différentes, ou qu’elles ne pensent pas ou ne croient pas comme nous, ou en s’inventant une cause délirante est un homicide volontaire, quel que soit le nom de la cause et du dieu dans lequel cet homicide est commis. Ça n’est rien d’autre qu’un sacrifice humain offert à une croyance satanique qui célèbre chaque attaque meurtrière dans une sorte de «célébration» barbare en distribuant des friandises à la population musulmane.

Nous aimerions entendre la voix d’un autre islam qui ferait rendre gorge à ces délires barbares. Il n’en est rien.

Il en est de même en Israël où pas un seul député arabe n’a condamné les récents attentats terroristes et pas davantage Mansour Abbas du groupe Ra’am qui fait partie de ce gouvernement de castrats !

À l’échelle du monde, l’islam – qui est une «idéoreligion» totalitaire prétendant stipuler sur le tout de la vie – ne cesse de se renforcer et de s’extrémiser en obligeant les démocraties, et Israël tout particulièrement, à des efforts de guerre prolongés avec une idée fixe : l’éradication d’Israël ! Israël qui souffre d’une faiblesse qui réside dans son dogme de l’ultra-démocratie provoquant un ramollissement de sa combativité et une inhibition à lutter efficacement contre ce mal au nom de la tolérance même de l’intolérable.

C’est ainsi qu’en Israël, au nom de l’islam, sont appelés les émeutes, les insurrections et les attentats meurtriers sans qu’Israël s’autorise à réprimer radicalement, comme elle le ferait éventuellement, sans réticence, un parti politique totalitaire en interdisant (comme cela commence à se pratiquer en Europe) certains imams factieux, en fermant certaines mosquées qui sont des lieux qui appellent au jihad.

Pour reprendre la formule de Fereydoun Hoveyda dans «Que veulent les Arabes ?» : «si tous les musulmans ne sont pas des barbares sanguinaires, force est de constater que dans notre époque et depuis longtemps, quasiment tous les barbares sont des islamistes.»

Nous distinguons toutefois des musulmans attachés à leurs traditions, ceux qui sont en quête de transcendance, comme on trouve d’autres croyants dans d’autres religions pratiquants leur religion et leurs traditions sans recourir à la violence.

Abdennour Bidar (philosophe et essayiste français, figure intellectuelle de l’islam libéral et forcément contesté par les intégristes islamiques) écrivait à l’occasion d’une condamnation à la lapidation par l’Iran, au moment où commence le ramadan :

«Les naïfs feignent de célébrer «la convivialité», «la solidarité», «le caractère festif» de cette période. Ce qui interroge dans l’islam, c’est le rapport intime qui unit la violence et le sacré. Une violence en actes, barbare contre les «infidèles», autant qu’au sein même des fidèles. Il serait trop facile de considérer ces violences paroxystiques comme des phénomènes marginaux n’ayant rien à voir avec l’islam» comme s’en défendent certains musulmans ou d’autres prêchant le «vivre ensemble. Ces violences monstrueuses existent, se répètent régulièrement à l’époque du ramadan et expriment une grimace barbare et monstrueuse de la religion islamique.»

On peut noter que le musulman reste captif d’une loyauté totale à l’égard de l’Oumma lui interdisant la moindre condamnation publique des dérives barbares commises au nom de l’islam.

De même, on observe l’absence de courage, l’ignorance et la flatterie aveugle de ce qu’est l’islam poussant certains au «pas d’amalgame» pour éviter l’accusation d’islamophobie qui est devenue une arme de soumission massive.

C’est ainsi qu’on peut lire sur les réseaux sociaux des communiqués tel celui-ci sur Facebook du groupe «Israel Defense Forces» (de Tsahal !): «Alors que le mois sacré du ramadan commence, nous souhaitons à tous ceux qui célèbrent en Israël et dans le monde une fête bénie et sûre !» De quelle célébration parle-t-on, celle des attentats des derniers jours qui ont provoqué des morts et des blessés parmi les Israéliens ?! Ces gens supposés informer ne doivent pas suivre l’actualité du terrorisme en Israël.

On y lit encore d’autres souhaits de «bon ramadan à tous nos amis musulmans».

C’est ce que l’on appelle le «syndrome du dhimmi» de ceux qui gardent l’empreinte de la servitude sur les terres d’islam et qui continuent d’honorer leurs anciens maîtres.

© Schlomo Goren pour Israël 24/7.org. Diplômé en sociologie, en Sciences de l’Education et en psychologie. A exercé de nombreuses années en France comme Intervenant indépendant dans tous les secteurs (éducatifs, prisons, psychiatrie, etc.) sur les problèmes de violence.

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