Pour l’Iran, un État palestinien n’est qu’un écran de fumée.
Les mollahs d’Iran ont assassiné beaucoup plus de Palestiniens en Syrie que toute autre entité, même israélienne. On se demande alors, pourquoi l’Iran a investi/offert des sommes mirobolantes et un arsenal militaire des plus sophistiqués au Hamas et au Djihad ?
La réponse est simple, L’Iran cherche à attirer dans son giron, tous ceux qui peuvent porter atteinte à Israël, l’ennuyer, l’agacer, le dévier de ses projets d’anéantissement du programme nucléaire iranien. Et en effet, toutes les attaques infligées à Israël l’ont préoccupé au point de délaisser momentanément le suppurant projet nucléaire iranien.
Permettre au Hamas la création d’une infrastructure de cette taille devenait de fait un danger global… tant pour Israël que pour tous ses voisins. Mais cela malheureusement, ne sera jamais divulgué par les pays arabo-musulmans régionaux, ou autres.
Le problème israélien n’est plus israélien, mais est devenu un problème qui met en danger en premier lieu, les Occidentaux, nécessitant une sortie militaire grandiose pour l’abattre. L’implication des USA et de quelques pays de l’Occident n’est certes pas innocente, ou dénuée d’intérêts, mais beaucoup plus objective pour assurer un équilibre et une liberté d’action au Moyen-Orient. Les Houthis sont la preuve vivante de ce danger international.
Dans une perspective future, le Hamas et ses prétendus palestiniens deviendront un problème pour l’Iran, tout comme pour les pays arabes qui tendront à chercher à les éliminer. Constat facilement évident, vu le refus d’accorder un asile aux déplacés arabo-palestiniens par la majorité des États arabo-musulmans. D’un État palestinien, ils n’en ont cure.
Une chose est certaine, l’Iran ne sacrifiera jamais le Hezbollah pour la cause palestinienne et/ou pour son Hamas. Nul besoin d’être un stratégiste invétéré pour entrevoir le tracé politique et stratégique de l’Iran.
Pour l’Arabie Saoudite c’est aussi un écran de fumée !
Vouloir et réclamer un État palestinien inopérant et fourbe, qui ne lui servirait à rien, mais qui vit aux dépens des pays arabes et des subventions occidentales, elle n’en a que faire. L’unique raison de, prétendument, aspirer à un État palestinien, sert surtout d’expédient pour taire les consciences ( ?) des populations arabo-musulmanes – qui entre parenthèses – préfèreraient le voir se dissoudre dans l’air.
En somme, il ne s’agit que d’un orgueil mal placé, du plaquage d’une dignité inexistante, d’un soutien même fictif d’une illusion qui ne profite à personne, hormis aux terroristes.
Mais pour Israël aussi, bien que pour ses voisins arabo-musulmans, la création d’un État palestinien deviendrait en très peu de temps un sujet préoccupant, qui empêcherait sa concentration dans son développement dans tous les domaines, et dans sa contribution aux défis régionaux. Un État palestinien ne doit jamais être considéré, puisque le monde occidental a plus besoin d’un Israël fort et focalisé dans la destruction du projet nucléaire iranien, qu’autre chose.
En somme, personne ne veut d’un État palestinien, les palestiniens de même. Ils n’ont jamais été un peuple. Ils n’ont toujours été que des nomades qui sillonnaient le désert avec peu d’ambition et de savoir pour gérer un État.
Et ainsi, sous le vernis de corriger un conflit qu’ils ont créé de leurs propres mains où se dissimulent des vérités jamais ouvertement émises, les chefs d’États arabes et occidentaux s’empêtrent dans un jeu morbide par crainte d’oser révéler les dessous de leurs desseins réels, qu’ils soient antisémites, ou le fruit d’une vaine détestation.
L’Arabie Saoudite a besoin d’Israël beaucoup plus que celui-ci en aura besoin. Le programme nucléaire iranien, n’est pas seulement un danger existentiel pour Israël, il l’est pour le monde entier.
Thérèse Zrihen-Dvir