Procureur général : “la police ne peut pas enquêter sur les incitations à la haine des manifestants sans mon accord”

Si avec ça il ne faut pas une réforme judiciaire, c’est qu’il faut supprimer le mot réforme du vocabulaire. La justice, en Israël, s’est accaparé tous les pouvoirs qu’elle a décidé de confisquer à l’exécutif et au législatif.

Le bureau du procureur général a indiqué, après les dernières vagues de manifestation, que la police israélienne n’était pas autorisée à ouvrir une enquête sur des soupçons d’incitation à la haine et à la violence à l’encontre de manifestants sans son autorisation.

Lors des manifestations organisées le dernier samedi contre le projet de réforme du système judiciaire du gouvernement, des tracts ont été distribués à plusieurs endroits de Tel-Aviv avec des photos d’officiers accusés de violence par les manifestants.

En réaction, la police a déclaré qu’elle ouvrait une enquête sur des soupçons d’offense aux fonctionnaires, de diffamation d’incitation à la haine et à la violence. La police a également appelé le public à “éviter les publications qui portent atteinte aux policiers et à leurs familles et qui les calomnient”.

La police a défendu le comportement de ses agents face aux manifestations massives, s’élevant contre les accusations de violence excessive et de brutalité policière.

Et le procureur leur a interdit d’enquêter sans sa permission – du jamais vu, sauf en Iran.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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