Poussée par Eric Zemmour, la police, qui voulait enterrer l’affaire, enquête sur la mort suspecte d’un jeune juif handicapé

Lundi, le candidat juif à la présidentielle Eric Zemmour a tweeté :

“Pourquoi aucun média, aucun homme politique, aucun membre du gouvernement ne parle de la mort de Jérémy Cohen, tabassé par des racailles ?”

Zemmour parle de racailles, parce qu’on ne sait pas qui sont les auteurs, mais les soupçons qu’il s’agit de jeunes musulmans sont très forts.

Jeremy Cohen a été écrasé par un tramway à Bobigny, dans le 9.3 où vivent une majorité de personnes issues de l’immigration africaine, peu avant 20 heures, le 16 février 2022, en tentant de fuir la bande de sauvages qui étaient en train de le tabasser.

Une vidéo récemment publiée sur les réseaux sociaux confirme qu’il était roué de coups par plusieurs individus et qu’il tentait de s’enfuir. Victime d’un arrêt cardio-respiratoire et d’un traumatisme crânien, il est décédé peu après minuit à l’hôpital – de ce que l’on croyait être un accident, un fait divers, comme l’avaient présenté les médias parce que l’élection présidentielle arrive, et que l’immigration est dans tous les esprits. Mais la réalité semble être tout autre.

La famille du jeune homme, qui a distribué des tracts appelant les témoins à se manifester, a découvert des vidéos qui avaient été prises par des témoins le soir même.

Avertissement : les images sont très choquantes :

Des proches du défunt ont raconté l’histoire lors d’une émission samedi soir sur Radio Shalom Paris, une radio communautaire de gauche. Ils ont révélé qu’une des vidéos, enregistrée par un touriste de Dubaï et récemment relayée sur les réseaux sociaux, montre que le jeune homme a été tabassé par plusieurs individus avant de s’enfuir et d’être écrasé par le tram. La vidéo a été transmise ce week-end à l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui ne peut plus faire l’économie d’une enquête judiciaire.

Le hashtag #JeremyCohen est resté actif sur Twitter toute la journée de lundi. La rivale à droite de Zemmour, Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national à la présidentielle, a déploré dans un tweet “le silence sur cette affaire”, et s’est demandé s’il s’agissait d’un “meurtre antisémite.”

Zemmour a martelé le même message :

“Les images de la mort de Jeremy Cohen font froid dans le dos. La mort d’un autre de nos enfants et le silence assourdissant sur les faits depuis deux mois me révoltent. Est-il mort en fuyant la racaille ? Est-il mort parce qu’il était juif ? Pourquoi cette affaire est-elle étouffée ?”

Zemmour, qu’on l’aime ou pas, a dominé tous les thèmes politiques de la campagne, et une fois de plus, il a été forcé les autres candidats à parler de choses dont ils ne voulaient pas parler.

“Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de la mort de Jérémy Cohen, son agression avant qu’il ne soit percuté par un tramway à Bobigny”.

“Suite au décès d’un jeune homme renversé par un tramway à Bobigny le 17 février 2022 [ils se sont trompés d’un jour], une enquête a été ouverte au commissariat de Bobigny initialement pour homicide involontaire.”

Or, selon le parquet, “rapidement, les éléments recueillis ont permis de constater que quelques instants avant l’accident, la victime avait subi des violences”. Les éléments recueillis alors que les caméras sont en panne ?

Une seconde enquête a été ouverte pour “violences volontaires”.

Les deux enquêtes sont menées en parallèle. Le parquet a indiqué :

“L’hypothèse selon laquelle la victime aurait traversé les voies du tramway pour échapper à ses agresseurs a naturellement été prise en compte. A la suite de divers contacts et d’un rendez-vous avec les avocats de la famille de la victime (…) il a été décidé de regrouper les deux procédures dans un seul dossier judiciaire et d’ouvrir, le 29 mars 2022, une information judiciaire visant la qualité la plus élevée possible à ce stade des investigations : violences volontaires ayant entraîné une mort non intentionnelle”, conclut le communiqué du parquet de Bobigny.

Comme Jérémy portait une kippa, les soupçons de crime antisémite auraient dû être inclus dans la plainte, mais la France déploie toujours beaucoup d’efforts pour soigner son image, en crachant sur les victimes, pour nier le caractère antisémite de nombreuses attaques contre les juifs.

Rappelons ici ce fait terriblement grave – que les organismes qui dénoncent l’antisémitisme ont tendance à occulter – à savoir qu’au 21e siècle, la France est devenue le seul pays d’Europe où autant de juifs se font tuer parce qu’ils sont juifs, d’une part, et que tous les auteurs sont des musulmans – jamais des néo-nazis. Je sais, c’est totalement politiquement incorrect d’écrire ça. Mais c’est la vérité absolue.

L’enquête se poursuit désormais sous l’autorité d’un juge d’instruction et a été confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis.

L’agression de Jérémy Cohen était-elle antisémite ?

Probablement, mais je ne sais pas. Vous non plus. Je voudrais écrire : “l’enquête le dira”, mais je ne peux pas : le caractère antisémite du meurtre barbare de Sarah Halimi, jetée vivante par la fenêtre du troisième étage de son immeuble après avoir torturée aux cris de Allahou Akbar, n’a pas été considéré comme antisémite. Demain, des gens se demanderont si exterminer 6 millions de juifs était un acte antisémite.

Conformément à cette détestable tendance hypocrite, le parquet de Bobigny ne mentionne pas l’appartenance religieuse de la victime.

Les agresseurs savaient-ils que leur victime était juive ?

Probablement. Cependant, son frère a déclaré à Radio Shalom :

“Il porte une kippa, mais je n’étais pas avec lui quand c’est arrivé. Je ne peux pas vous dire s’il la portait ou non”.

Cependant, a déclaré la famille de Jeremy Cohen, sa kippa blanche a été retrouvée par les enquêteurs sur les lieux.

Les agresseurs sont-ils des mahométans, des jeunes issus de l’immigration ?

Je vous ferai la même réponse : probablement, mais il se pourrait qu’on ne le sache jamais. Pourquoi ? Parce que les médias cachent les noms musulmans quand ils agressent des gens, ils les appellent “Vladimir”.

Les journalistes cachent cela pour trois raisons :

  1. Ils ont beaucoup de mépris pour leur métier et son éthique, et se fichent totalement de rapporter des faits véridiques, si ces faits viennent contredire l’idéologie de gauche qui est la leur.
  2. Ils veulent protéger l’image des immigrés, parce qu’en purs socialistes, voire pire, ils sont les enfants de “l’internationale communiste” : ils sont immigrationnistes, ils veulent des frontières ouvertes, et accueillir tout le malheur du monde, et peu importe les conséquences (sur ce point, les Français n’ont que ce qu’ils méritent : personne ne les force à voter comme ils votent).
  3. Ils se prennent pour des chevaliers blancs qui doivent protéger les citoyens contre eux-mêmes, et tout faire pour que rien ne vienne donner raison à ce qu’ils appellent “l’extrême droite”. Ils ne veulent donc pas stigmatiser les immigrés, les noirs et les Arabes venus d’Afrique. Dire la vérité n’est pas une option, il faut protéger la France contre l’extrême droite. Je rappelle que ceci n’a rien à voir avec le métier de journalisme, tout en sachant que ma remarque, en 2022, est totalement ringarde.

“Notre souci est de convaincre et de faire avancer l’autorité judiciaire sans attendre”, a déclaré l’avocat de la famille Franck Serfati, ajoutant : “La famille Cohen n’est pas là pour pleurer sur l’antisémitisme. Cela pourrait déformer les faits et constituer un préjudice. Mais il ne faut pas exclure pour l’instant que l’antisémitisme soit l’élément aggravant.”

Avec une telle déclaration politiquement correcte, on n’est pas gâtés.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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