Un drone du Hezbollah abattu par l’armée israélienne mercredi (lire notre article) possédait une carte mémoire contenant des photos claires d’agents appartenant à l’unité d’élite Radwan du groupe terroriste libanais.
Les photos ont probablement été prises par erreur par le drone, mais les images de la carte mémoire ont révélé leurs visages, leurs véhicules, avec leurs plaques d’immatriculation, ainsi que les opérateurs pilotant un autre drone qui avait également été abattu il y a quelques mois par les FDI.
Le porte-parole des FDI en langue arabe, le lieutenant-colonel Avichai Adrai, a révélé aujourd’hui, de manière inhabituelle, certaines des photos trouvées dans la carte mémoire du drone du Hezbollah. Les photos montrent des activistes d’une force spéciale :
Merci, chers amis du Hezbollah, pour les renseignements de haute qualité que vous avez généreusement partagé avec l’armée israélienne.
Selon un rapport récent du centre de recherche ALMA, le Hezbollah dispose de quelque 2 000 drones, dont beaucoup sont des drones perfectionnés provenant d’Iran et d’autres fabriqués indépendamment par le groupe terroriste libanais. D’autres drones utilisés par le Hezbollah sont des drones civils, semblables à celui qui a été abattu mercredi.
Le groupe aurait eu 200 drones de fabrication iranienne en 2013 et, avec l’aide de la République islamique et l’aide financière des pays occidentaux, il a depuis considérablement augmenté sa flotte, qui devrait être utilisée pour des attaques sur des actifs nationaux stratégiques en Israël ainsi que pour la reconnaissance contre les troupes et les bases de Tsahal.
Au cours de l’année écoulée, le Hezbollah a violé l’espace aérien israélien en envoyant 74 drones en Israël, ce qui représente une baisse par rapport aux 94 drones de 2020, mais tout de même une augmentation par rapport aux 54 drones qui ont survolé la frontière en 2019.
Israël envoie également des drones au Liban et le Hezbollah a abattu des drones israéliens, le plus récemment en septembre près du village de Yater, dans le sud du Liban.
Les troupes de la 869e unité “Shachaf” du Combat Intelligence Collection Corps pilotent de petits drones civils DJI et d’autres qui sont utilisés pour des missions de reconnaissance. Coûtant plusieurs milliers de NIS chacun, ces outils autrefois onéreux sont désormais extrêmement abordables pour l’armée qui dispose de milliers de drones opérant le long de ses frontières.
Si les drones s’écrasent en territoire ennemi, les FDI affirment qu’il n’y a aucun risque que des technologies secrètes ou des renseignements classifiés soient révélés.
Israël et le Liban sont officiellement toujours en guerre, sans autre raison que la pression exercée par la Syrie.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.jpost.com/