Oui, c’est votre faute, Israéliens

Screenshot

« L’Exode hors d’Egypte », lithographie, The Providence Lithograph Company, 1907. Wikipedia

Oui, c’est de votre faute, Israéliens, que les otages ne seront pas libérés, et c’est aussi de votre faute que beaucoup d’entre eux sont morts…

Ne cherchez pas de bouc émissaire !

Ce n’est ni le gouvernement, ni celui qui se tient à sa tête, à qui il a été impossible de libérer les otages.

C’est vous, qui avez de vos propres mains créé le désastre, grâce à votre manque de bon sens et de confiance au gouvernement, de confiance en son Premier ministre.

Par vos manifestations, votre tapage, vos menaces, vos pièces de théâtre si peu convaincantes, le Hamas a compris que vous faites son jeu, et a dû bien rire de votre stupidité. Il a donc refusé de vous accorder un peu de lest. Mais tous n’étaient pas aussi timorés que vous l’êtes… Il y a au sein de ces manifestants, ceux qui ont vu leur aubaine de détrôner Netanyahou, et ont fait de vous leur outil. Dans le fond, Sinwar est un excellent joueur de poker, bien plus averti que ne le sont tous ceux qui ont participé à cette abomination.

Vous vous êtes fait harponner par la gauche, par tous ces ambitieux dont le désir d’occuper le siège de Premier ministre a éclipsé leur compassion et leur humanisme. La gauche, ou ceux qui ont prêté la main à ce cinéma ridicule et avilissant, est fautive et criminelle, car pour ses propres objectifs, elle vous a bernés et a contribué à la mort indirecte des otages que le Hamas ne peut, ni n’a la possibilité de libérer, puisque la majorité n’a pas survécu.

Alors, qui est fautif ? C’est vous, par votre stupidité. Et pourtant, vous saviez bien que marchander avec les terroristes coûte excessivement cher et galvanise la terreur. Vous aviez sous les yeux un exemple effrayant en la personne même de Yahia Sinwar, qui a été aussi libéré dans la tractation de Gilad Shalit.

Vous n’avez rien appris. Pour sauver quelques victimes, vous étiez prêts à jeter toute votre patrie en pâture. C’est immonde, c’est criminel, c’est simplement aberrant.

C’est triste d’être manipulé, et encore plus triste de refuser de se confronter à une réalité qui, au lieu de vous atteler à la dissoudre, vous avez aidé à épaissir.

Permettez au gouvernement, et à celui qui se tient à sa tête, la possibilité de manœuvrer le gouvernail dans la direction la moins nocive pour extraire le petit État juif de l’ornière, et croyez-moi, les jours prochains ressemblent véritablement à un champ miné qu’il faut tenter de traverser, avant d’atteindre un hiatus nécessaire pour la survie de tout notre peuple.

Nous sommes à quelques jours de la fête de la libération du peuple juif de l’esclavage en Égypte… Il y eut un miracle… Le bras du Seigneur nous a sortis de l’enfer, espérons qu’il revienne encore une fois pour nous ramener tous ceux qui ont été arbitrairement enlevés.

Hag Pessah Sameach.

Thérèse Zrihen-Dvir

Quitter la version mobile