Monsieur Guterres, présentez des excuses aux victimes !

Il aura fallu à l’ONU, auguste organisation prête à adopter sur le champ la moindre accusation du Hamas contre l’Etat juif, pas moins de cinq mois pour reconnaître enfin l’ampleur et l’horreur des violences sexuelles perpétrées par les terroristes du Hamas le 7 octobre.

La représentante spéciale de l’ONU, Pramila Patten, a présenté ce lundi son rapport après une étude minutieuse et une visite en Israël. Elle n’hésite pas à conclure qu’il existe de «bonnes raisons de croire» que des violences sexuelles, dont des viols, ont été commises lors des attaques sans précédent du Hamas.»

En clair : viols, tortures sexuelles, viols en réunion le plus souvent suivis par l’assassinat des victimes.

Il y aurait d’ailleurs eu des cas de nécrophilie. Curieusement ou non, ces révélations sur ces atrocités ne font pas la Une de la grande presse, honneur réservé aux déclarations alarmantes sur la situation humanitaire à Gaza. Que voulez-vous, cinq mois, bientôt six, il y a d’autres préoccupations bien plus pressantes.

Le Monde n’hésite d’ailleurs pas à parler aujourd’hui encore des «violences sexuelles présumées [sic]» du Hamas lors des attaques du 7 octobre. On ne peut pourtant s’empêcher de penser que si l’ONU et d’autres instances avaient regardé la vérité en face dès le début, si l’unanimité s’était faite pour condamner sans appel ce déferlement de bestialité, cette unanimité aurait conduit à une pression intense sur le Hamas, sommé de libérer les otages. Il n’en a rien été.

Le Secrétaire général des Nations Unies a préféré trouver des excuses au mouvement terroriste, osant dire qu’il n’aurait pas agi « dans un vacuum».

Monsieur  Guterres, n’avez-vous pas honte ? Pensez-vous vraiment que la cause la plus noble puisse légitimer de telles atrocités ? Dans une tribune publiée dans Le Point le 9 octobre, Tahar Ben Jelloun,  ardent défenseur de la cause palestinienne, n’hésitait pas à écrire :

« la cause palestinienne est morte, assassinée. Moi, arabe et musulman de naissance, de culture et d’éducation traditionnelle, ne trouve pas les mots pour dire combien je suis horrifié par ce que les militants du  Hamas ont fait aux juifs. La brutalité, quand elle s’attaque aux femmes et aux enfants, devient barbarie et n’a aucune excuse ni justification. »

Il était bien seul.

Les médias ont préféré s’engouffrer sur la voie tracée par le Secrétaire général et consacrer de longs développements à « l’Occupation » et à un soi-disant «Apartheid » légitimant à leurs yeux les crimes les plus abjects. Le sort des otages n’a jamais été une priorité pour l’ONU, ni pour les grandes puissances, qui n’ont pas fait de leur libération un préalable à l’entrée de l’aide humanitaire. Pourtant, la mission menée par Pramila Patten a recueilli «des informations claires et convaincantes» selon lesquelles certains de ces otages ont été violés, précisant qu’il « existe de bonnes raisons de croire que de telles violences sont toujours en cours».

On attend toujours un rapport de l’ONU sur le sort des petites victimes israéliennes du 7 octobre. Trente-huit ont été tuées ce jour-là. Trois avaient moins de trois ans, et quatre étaient âgées de 3 à 6 ans.

© Michèle Mazel pour Israël24 7.org

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