« Mon mémoire a été rejeté parce qu’il ne blâmait pas Israël », déclare une étudiante de l’université de Leeds

Danielle Greyman, une étudiante juive en 3e année de sociologie, a révélé que son mémoire universitaire sur les crimes commis par le Hamas contre les Palestiniens a été rejeté parce qu’elle n’a pas suffisamment imputé la faute à Israël.

En dernière année de son cursus de trois ans, Danielle Greyman avait choisi un module optionnel sur les crimes des États et des élites.

Elle n’avait jamais échoué à un devoir auparavant, et elle envisage maintenant de poursuivre l’université de Leeds en justice pour violation de la « Loi sur l’égalité », qui protège les personnes contre la discrimination et le harcèlement en raison de la race, la religion ou les convictions.

Elle a affirmé que le sujet de la dissertation avait été convenu à l’avance avec son professeur – mais lorsque le devoir a été rendu, les commentaires qu’elle a reçus en retour étaient parsemés de références aux actions d’Israël à Gaza.

UK Lawyers for Israel, qui a pris en charge son cas, affirme qu’un parti pris anti-israélien a influencé la mauvaise note qu’elle a reçue, et qui l’a fait échouer.

Son échec a obligé Greyman à repasser le module, qu’elle a réussi. Et comme elle a fait appel contre l’université de Leeds et sa suspecte discrimination, cela lui a coûté une place dans une autre université.

Elle a déclaré :

« Il ne devrait pas y avoir de controverse de dire que le Hamas commet des crimes contre les Palestiniens, car ces faits sont étayés et bien connus. La nature criminelle du Hamas a conduit le Hamas à être désigné comme une organisation terroriste. »

Dans son essai, Mme Greyman évoque l’utilisation de boucliers humains par le Hamas, affirmant qu’elle est considérée comme « une trahison du peuple palestinien par son gouvernement ».

Cependant, la note du correcteur à côté de cette partie de l’essai indiquait :

« Cela ne tient pas compte du fait que l’État israélien commet des actes de violence …. ». Le correcteur a raison : non seulement ça n’en tient pas compte, mais ça n’a aucune raison d’en tenir compte, et cela est totalement étranger au sujet, puisqu’Israël n’a aucune autorité et aucune présence dans la bande de Gaza, qui est gouvernée par le Hamas. Les crimes du Hamas contre les Palestiniens ont autant à voir avec les actes de violence commis par l’Etat israélien que ceux commis par la Chine contre ses dissidents : c’est-à-dire zéro.

L’essai de la jeune fille aborde également la question du Hamas qui stocke et tire des armes contre Israël depuis les écoles et les hôpitaux de l’ONU à Gaza. Là encore, le fait a été largement documenté par des organismes indépendants, et même par l’UNRWA.

Dans la section où l’essai traite de la question de l’utilisation par le Hamas d’enfants comme boucliers humains, un correcteur a écrit :

« Qu’en est-il du crime de guerre consistant à les tuer ? » pour déplacer la responsabilité vers Israël et innocenter les terroristes du Hamas, un comble.

Greyman a également mentionné huit exemples d’antisémitisme enseigné aux enfants dans les écoles de l’UNWRA à Gaza, dûment documentés eux-aussi puisque l’UE s’en est émue publiquement. Parmi eux, un enseignant qui vénère Hitler et d’autres qui célèbrent les attaques au couteau, les enlèvements et les demandes de rançon contre des Israéliens.

Les correcteurs, sur cette section, ont écrit :

« Ainsi, sept enseignants constituent une vague d’antisémitisme ? Cette ‘preuve’ est également affaiblie par l’admission que la transmission et l’acceptation de ces ‘idées odieuses’ ne peuvent être mesurées. » Ce ne sera pas la première fois que la gauche académique trouve des excuses à l’antisémitisme de ceux qu’elle protège sous son aile, mais là, l’universitaire pousse le bouchon un peu loin. Le dixième, prononcé par un néo-nazi, ne bénéficierait pas des mêmes accommodements et excuses.

Le Dr David Hirsh, maître de conférences en sociologie à l’université Goldsmiths de Londres, a examiné les commentaires des professeurs et a conclu que les remarques étaient « inappropriées » car « elles ne prennent pas la forme d’un retour constructif mais d’un engagement polémique ».

Il a conclu :

« Il n’est pas raisonnable de donner une note éliminatoire à cette dissertation ».

L’étudiante en sociologie a décidé de poursuivre l’université en justice. Il s’est avéré par la suite que les correcteurs de son essai qui ont émaillé leurs remarques de commentaires partiaux anti-israéliens ont un historique d’hostilité à l’égard d’Israël qui est visible sur leurs comptes sur les réseaux sociaux.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

Source : https://www.thejc.com

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