Moi, Israël

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Ces derniers jours, durant lesquels je me suis drapé du lourd manteau de deuil, lorsque mon horizon s’est épaissi des sombres mémoires de mes guerriers tombés sur les champs de bataille, assombri des larmes brûlantes de mes enfants, et mon parterre s’est recouvert de fleurs multicolores, de roses rouges, comme le sang de mes soldats, j’ai senti la douleur me posséder et ne jamais me consentir un moment de répit. Toute mon ossature a tremblé, craqué sous le lourd fardeau de mon passé, gémi sous la douleur de mes mères, de mes orphelins, de mes pères, qui ne cessent de pleurer leurs enfants, mes enfants.

MOI, ISRAËL, je frôle continuellement le désespoir ! Menacé par tant de haineux, de poltrons, car vois-tu, je leur fais peur avec mon génie, ma sagesse, mes lumières qui irradient et éclairent le vaste monde, l’univers, MOI, le minuscule ISRAËL, je suis le cauchemar de tous mes ennemis. Ils n’arrivent pas à se mesurer avec tout le poids de ma bible, de ma compréhension, ma vision, ma science, mon amour pour mon peuple, mon admiration pour sa force, sa grandeur, son unicité, son affection, sa simplicité, sa complexité et ses défauts. Car mes enfants sont des géants dans leurs découvertes et leurs accomplissements sur tous les domaines sont retentissants. Ils sont des titans quand ils sont appelés à défendre leurs vies et celles de leurs frères, mais aussi et surtout, ils sont si humains qu’ils ne négligent aucune parcelle faisant partie de l’extraordinaire création divine.

La force de mes enfants réside dans leur pouvoir d’éradiquer leur douleur, la surmonter et la substituer par la joie ineffable du don de la vie, et, comme Phoenix, ils se lèvent de leurs cendres pour acclamer merveilleusement leur hommage à leur Créateur, leur offrande à la vie.

Béni par D-ieu lui-même, Moi, ISRAËL, je suis éternel !

HAG ATZMAOUT SAMEACH

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