Mettons les pieds dans le plat : le cessez-le-feu ne garantit ni la paix ni la sécurité

Réunion du cabinet du Premier ministre Netanyahou avec Itamar Ben Gvir, Aryeh Deri, le secrétaire du cabinet Yossi Fuchs, le directeur du Conseil de sécurité nationale, l'ancien ministre Tzachi Hanegbi, et le directeur général du cabinet du Premier ministre Yossi Shelley.

Si la communauté internationale et Joe Biden sont satisfaits du cessez-le-feu, c’est qu’il ne vaut pas le papier sur lequel il a été écrit, c’est aussi dramatique que ça.

L’histoire humaine a montré que la paix n’est certes pas chose facile à atteindre, mais ce n’est jamais en offrant un cessez-le-feu au perdant qu’on la gagne ! Remporter la victoire, ça s’obtient en écrasant la tête de l’ennemi sous sa botte lorsqu’il est à terre et vaincu, jusqu’à ce qu’il supplie pour sa vie, accepte sa défaite, dépose les armes et se soumette. Et en obligeant l’ennemi à céder des territoires pour bien signifier, au-delà de toute déclaration, qui a gagné et qui a perdu.

L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban constitue une avancée indiscutable à court terme : depuis mercredi 4 heures du matin, les alertes rouges ont cessé, les roquettes et les drones sont restés dans les hangars, bien cachés pour la prochaine fois. Ce n’est pas la paix, ce n’est pas la sécurité à long terme, et le Hezbollah a bien raison de célébrer sa victoire, et ce pour plusieurs raisons :

Bien que le cessez-le-feu soit une étape positive vers la désescalade, ces facteurs mettent en évidence les erreurs et les lacunes du gouvernement Netanyahou, qui s’est montré bien plus efficace sur le chemin de la guerre que celui de la paix.

Si quelqu’un espère qu’il sortira de ce cessez-le-feu une paix et une sécurité durables pour Israël, il se met le doigt dans l’œil.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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