Mais qui affame les petits palestiniens ?

Le monde regardera-t-il enfin la réalité en face ?

Les commentateurs oseront-ils dire la vérité sans se soucier des réactions de tous ceux, et ils sont nombreux, qui sont prêts à tout pour nier toute légitimité à l’Etat juif, et qui aspirent à sa disparition ?

Ecoutez-les hurler leur haine, et scander leur slogan «de la rivière à la mer, la Palestine sera libre». En Amérique, en Europe, des centaines de milliers d’hommes et de femmes défilent sous cette bannière.

Avez-vous compris ce que cela signifie ? Lisez la charte du Hamas, où l’objectif de l’organisation terroriste figure en toutes lettres : établir un califat islamique réglé par la Charia sur l’ensemble de la Palestine.

Avez-vous vu le vrai visage de la haine et de la barbarie ? Les femmes violées et martyrisées, les enfants massacrés et le visage hilare des monstres postant en temps réel ces atrocités sur les réseaux sociaux ?

Avez-vous entendu le témoignage des otages racontant l’enfer qu’ils ont vécu ? Le Hamas, gouvernement élu par le peuple de Gaza, a lancé un raid sanglant contre les populations civiles d’Israël. Ses militants ont entraîné des Israéliens et les ont soumis à des traitements inhumains.

Avez-vous vu le visage de ce bébé de neuf mois mort en captivité ?

Et pourtant, c’est Israël qui est voué aux gémonies. Son crime ? Se battre pour sauver ses citoyens et pour mettre hors de nuire le régime qui est venu l’attaquer jusque chez lui.

Que dit la Marseillaise, l’hymne de la république ? «Entendez-vous, dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats, qui viennent, jusque dans nos bras égorger, nos fils, nos compagnes ? Aux armes citoyens !» Cette guerre, c’est le Hamas qui l’a voulue. La souffrance de son peuple, c’est lui qui en est la cause. Il se sert des femmes, des enfants de Gaza comme de boucliers humains. Il se terre dans ses tunnels souterrains construits avec les milliards de dollars d’aide destinés à améliorer le sort de sa population.

Les enfants, les familles de ses dirigeants ont été mis à l’abri à l’étranger avec une partie de ces fonds. Quant au peuple de Gaza, il le laisse sans défense devant l’ennemi qu’il est allé provoquer sur son propre sol. Il détourne à son profit – par la force – l’aide alimentaire qu’Israël laisse entrer. Les enfants affamés sont pour lui une arme qu’il retourne contre l’Etat juif. Une arme redoutable.

Pourquoi alors chercherait-il à négocier, à monnayer les otages contre un cessez-le-feu, à donner aux Gazaouis un peu de répit pendant le ramadan ? L’arrêt même temporaire des hostilités signifierait l’entrée massive de tout ce qui manque à Gaza, et mettrait fin à la famine qui menace. Mais quel intérêt pour lui ?

L’Egypte, le Qatar et jusqu’aux Etats-Unis, président en tête, ont beau reconnaître que ce sont les exigences déraisonnables du Hamas qui bloquent les négociations, c’est tout de même Israël qui est appelé à faire davantage pour protéger les civils. Le mieux, se dit Sinwar, c’est de laisser mourir des centaines, voire des milliers de Gazaouis.

Il sait pouvoir compter sur le concert savamment orchestré des foules crachant leur haine pour faire plier Israël.

© Michèle Mazel pour Israël24 7.org

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