Lors de l’événement anti-israélien des juifs de gauche “J-Street”, Blinken met en garde l’État juif : “pas de prières sur le site le plus sacré du judaïsme”

Antony Blinken rencontre le président israélien Isaac Herzog à Washington

L’arrogance de la gauche juive américaine dans toute sa splendeur. Le discours du secrétaire d’Etat de l’administration Biden Antony Blinken était une ingérence sans complexe dans les affaires intérieures d’Israël, avec lequel les Démocrates disent être amis, et on peut se demander de quelle sorte d’amitié il s’agit s’ils se croient en droit de s’imposer chez les autres sans y être invités

S’adressant à l’événement annuel de l’organisation de gauche radicale J Street, le secrétaire d’État Blinken s’est attaqué au gouvernement israélien avant même qu’il ne soit formé et qu’il ait pris la moindre décision, en prévenant :

“Nous attendons du nouveau gouvernement israélien qu’il continue à travailler avec nous pour faire avancer nos valeurs communes, comme nous l’avons fait avec les gouvernements précédents. Nous continuerons à exprimer notre soutien aux principes démocratiques fondamentaux, y compris le respect des droits de la communauté LGBT”.

Visiblement, cette petite tête s’est laissée influencer par les médias antisionistes.

M. Blinken a insisté sur le fait que l’administration Biden tiendrait Israël “aux normes mutuelles que nous avons établies dans nos relations au cours des sept dernières décennies” et “travaillerait sans relâche pour empêcher toute partie de prendre des mesures susceptibles d’accroître les tensions ou de les aggraver et de rendre la solution à deux États encore plus hors de portée.”

Quel toupet ! Quelle nullité aussi, de croire que la “solution à deux Etats” qui a toujours été refusée par l’OLP parce qu’ils veulent en fait un seul Etat sans Israël, pourrait cette fois donner des résultats différents. Au moins, Donald Trump lui, qu’on l’aime ou qu’on le déteste, avait compris que les mêmes causes produisent les mêmes résultats, et que les Arabes ne veulent pas de cette “solution” à deux Etats qui n’est une solution à rien, sans quoi elle serait déjà adoptée. Blinken, selon la tradition antisémite des secrétaires d’Etat américains qui se suivent, fait de nouveau pression sur Israël et sur Israël seulement, afin d’empêcher les Juifs de vivre dans les parties d’Israël négociées lors des accords d’Oslo et qui sont maintenant revendiquées par les islamiques.

Malgré la récente vague d’attaques terroristes arabe, Blinken a diffusé de la désinformation – un homme de gauche a le droit, personne ne le lui reproche – et il a incité à la haine des juifs en prétendant à tort et sans la moindre preuve – je suis le dossier jour par jour pour attester qu’il ment – qu’il avait “constaté des niveaux de violence nettement plus élevés sur la rive gauche (il ne veut pas dire Judée et Samarie, ça rappelle le lien de cette terre avec les juifs), perpétrés tant par des Arabes que par des pionniers israéliens.”

“Nous continuerons également à nous opposer sans équivoque à tout acte qui compromet les perspectives d’une solution à deux États, y compris, mais sans s’y limiter, l’expansion des villages, les démarches en vue de l’annexion de la rive gauche, la perturbation du statu quo historique sur les lieux saints, les démolitions et les expulsions, et l’incitation à la violence”, a déclaré M. Blinken au groupe.

Pratiquement tous ces éléments font référence à des comportements dont l’administration Biden accuse Israël, à tort.

La référence de Blinken au “statu quo historique sur les lieux saints” est un euphémisme pour interdire aux Juifs de prier sur le Mont du Temple, le site le plus sacré du judaïsme, en raison des mensonges des Arabes qui prétendent que les juifs violent et vont détruire leur mosquée.

Enfin, M. Blinken a averti que si son administration est toujours contrainte de continuer à “reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël. Comme le président l’a également dit lors de sa visite, Jérusalem est au cœur des visions nationales des Palestiniens [palestiniens arabes] et des Israéliens, et doit être une ville pour tous ses habitants.” Les juifs n’ont pas attendu Blinken, les juifs de gauche, Biden et son administration pour faire de Jérusalem une ville pour tous ses habitants. En revanche, les Arabes, chaque fois qu’ils le pouvaient, en ont fait une ville pour tous les habitants sauf les juifs.

De plus, Blinken et l’administration Biden veulent diviser Jérusalem en deux, ce qui veut dire qu’une moitié sera pour “tous ses habitants”, et l’autre sera “seulement pour les musulmans”.

Blinken a critiqué Israël, insistant sur le fait que “la réalité est qu’aujourd’hui, les Palestiniens et les Israéliens ne jouissent pas des mêmes mesures de liberté, de sécurité ou d’opportunités”.

Là encore, sans la moindre preuve, et il aurait bien du mal à en trouver.

Enfin, il a dirigé les applaudissements pour le partisan du terrorisme Hady Amr, cet antisémite déclaré dont l’administration a fait un ambassadeur des terroristes qui s’efforcent de détruire l’État juif.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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