L’opposition tente de mettre le feu au pays, déclencher une guerre civile et détruire la démocratie. Netanyahou réagit

Benjamin Netanyahou

Le président Isaac Herzog a appelé les politiciens à « baisser le ton » alors que l’opposition emploie une rhétorique de plus en plus incendiaire concernant les projets du nouveau gouvernement – doit-on le rappeler : qui met en place ce que le peuple a réclamé.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, mardi soir 10 janvier 2023, s’est entretenu avec le président Isaac Herzog et a déclaré :

« Dans un pays démocratique, on n’arrête pas les leaders de l’opposition, tout comme on ne traite pas les ministres du gouvernement de nazis, et un gouvernement juif de Troisième Reich. On n’appelle pas non plus les citoyens à la rébellion civile. »

Le camp de la tolérance appelle à l’intolérance et au rejet de la démocratie

« Il est temps de faire trembler le pays. »

Benny Gantz

Almog Cohen, député d’Otzma Yehudit, s’est fait l’écho des commentaires de Zvika Fogel, également membre du parti, en déclarant à Channel 13 que si les leaders de l’opposition continuent « leur incitation et leur désir d’effusion de sang dans les rues – ils seront menottés. » Netanyahou n’a pas apprécié. Moi non plus.

Et le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir a déclaré hier qu’il souhaitait que les manifestants qui bloquent les routes soient arrêtés et que des canons à eau soient utilisés contre les manifestants violents, comme c’est le cas à Jérusalem contre les manifestants Haredi agressifs.

Selon Channel 12, la police a accepté de durcir le ton à l’égard des manifestants de gauche – laquelle gauche symbolise, faut-il le rappeler, la tolérance, la diversité, et est partisane de la paix et du dialogue – qui utilisent des symboles nazis sur leurs panneaux de protestation et de confisquer ces images.

L’objectif est clair : déclencher un coup d’Etat dans la rue pour renverser le gouvernement démocratiquement élu

Lapid et son camp disent que le gouvernement veut « éliminer la démocratie », et ils incitent à la révolte pour le forcer à revenir sur ses réformes. Qui veut donc « éliminer la démocratie », si ce n’est Lapid et les activistes de Tel-Aviv, qui promettent, samedi prochain, de se mobiliser en masse ?

Ainsi, ils emploient, parce qu’ils ont un très large soutien des médias, ce classique procédé de propagande qu’est l’inversion, que l’URSS a si bien perfectionné sur les cendres du nazisme : accuser l’ennemi de ses propres tares.

Conclusion

Oui, la gauche veut renverser, avec la rue, le gouvernement Netanyahou, ce qu’elle n’a pas réussi à faire dans les urnes, et les médias sont à son service pour relayer cette fabrication d’un « danger fasciste » contre la démocratie : la démagogie fonctionne plutôt bien, beaucoup se laissent influencer par ce message de haine, reprennent la haine à leur compte et parlent du danger de l’extrême droite et des religieux.

Faisons le point.

Le camp du bien, devenu le camp du mal, joue sa survie.

Les semaines et les mois qui viennent diront s’ils ont encore le pouvoir de nuisance. Ils ont pour eux les médias, l’académie, le monde des Arts et de la culture, les universités et les écoles, et une partie des hauts-fonctionnaires, qui ont infiltré tous les rouages des administrations.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org

Inscription gratuite à la newsletter Israël 24/7
Quitter la version mobile