Traduction et adaptation d’un article d’opinion de Jerry McGlothlin, sioniste chrétien1.
D’un point de vue chrétien comme juif, la question d’Israël n’est pas un débat politique mais une réalité spirituelle. La Bible est sans équivoque : Dieu bénit ceux qui bénissent Israël et maudit ceux qui maudissent Israël. Ce n’est pas un slogan mais un décret divin, prononcé d’abord à Abraham dans Genèse 12:3 et réaffirmé maintes fois.
Il ne s’agit pas de discuter du fait que certains Juifs puissent parfois être difficiles — comme n’importe quel peuple. Ni d’un débat sur les déclarations enflammées de commentateurs tels que Candace Owens, qui affirme avec passion « Si un changement de régime est nécessaire quelque part, c’est bien en Israël. » Quel que soit le talent de leur rhétorique, la question dépasse l’opinion humaine. Il n’est pas question de tel ou tel commentateur, ni même de partis politiques ou de politiques internationales ; il s’agit de l’avis de Dieu, déjà consigné — de façon permanente.
Se retourner contre Israël, c’est se
retourner contre le dessein divin de l’histoire
À travers les 39 livres de la Bible hébraïque et les 66 livres de la Bible chrétienne (dont les 39 premiers correspondent au Tanakh juif), le message est constant : Dieu a choisi Israël comme peuple de l’alliance. Par Israël sont venues la Torah, les prophètes et le Messie lui‑même. Se retourner contre Israël, c’est se retourner contre le dessein divin de l’histoire.
Des nations se sont effondrées sur ce principe. Les empires antiques qui persécutaient Israël — de Babylone à Rome — ne sont plus que ruines. Pendant ce temps, le peuple juif, contre toute attente, perdure : témoignage seul de la préservation divine.
Les États‑Unis ont été bénis au‑delà de toute mesure, plus que toute nation connue. Notre innovation technologique, nos ressources et notre portée humanitaire n’ont pas d’équivalent. Ces bénédictions ne sont pas fortuites : elles sont liées à la manière dont nous avons traité Israël — avec amitié, alliance et aide.
Quand l’Amérique se rangea aux côtés d’Israël en 1948, 1967 et 1973, elle se plaça du côté de l’Alliance divine. Quand elle tourna le dos à Israël, même brièvement, le tumulte et le déclin ne tardèrent pas à suivre. Le schéma est net. Comme il est écrit dans Nombres 24:9 :
« Béni soit celui qui te bénit, et maudit celui qui te maudit. »
L’enjeu le plus préoccupant de notre époque est l’annexion de parties de ce que l’on appelle la « Cisjordanie » — bibliquement connue sous les noms de Judée et de Samarie. Ce n’est pas une question politique mineure : elle revêt une immense portée prophétique et morale.
Il y a une ligne que Dieu ne
permettra pas qu’on franchisse :
contraindre Israël à diviser
sa terre d’alliance ou à
la mettre en péril
Si Donald Trump a été le président américain le plus pro‑Israël de l’histoire, des forces inquiétantes s’activent — au sein et autour de son entourage — pour le pousser à s’opposer au droit d’Israël sur la terre qui lui a été promise par le Créateur depuis toujours, et à conclure des accords susceptibles de mettre en danger l’unique État juif.
C’est l’épreuve décisive pour la survie même des États‑Unis. Si Dieu a pu sembler fermer les yeux sur des péchés tels que l’avortement à la demande, ou même sur la folie moderne des chirurgies transgenres sur des mineurs, il y a une ligne qu’Il ne permettra pas qu’on franchisse : contraindre Israël à diviser sa terre d’alliance ou à la mettre en péril.
Forcer Israël vers une prétendue « solution à deux États » — une expression qui évoque de façon sinistre « la solution finale » — n’est pas seulement une erreur politique ; c’est une provocation spirituelle. Les Écritures déclarent que Dieu « entrera en jugement avec les nations » sur cette question même — pour avoir partagé ma terre (Joël 3:2).
La prospérité, la protection et la position des États‑Unis dans le monde dépendent de notre choix : continuer à bénir Israël ou le trahir.
En bénissant Israël, nous nous alignons sur l’alliance éternelle de Dieu.
En le maudissant ou en le contraignant, nous attirons le jugement.
C’est aussi simple que cela.
Le droit d’Israël à la Judée et à la Samarie n’est pas négociable ; c’est un titre de propriété divin. Abandonner ne serait‑ce qu’un rocher de cet héritage sous la pression étrangère, c’est remettre en question l’autorité de Celui qui l’a accordé.
Dernier mot
Alors que les tensions montent et que les dirigeants mondiaux pèsent leurs paroles, Juifs et chrétiens doivent se souvenir que le sort des nations ne se décide pas seulement par la force militaire ou les alliances politiques, mais par la relation qu’elles entretiennent avec Israël. Dieu a pris position : Il bénit ceux qui bénissent Israël et maudit ceux qui la maudissent. C’est une vérité qu’aucune élection, aucun gouvernement, aucune institution internationale ne peut annuler. Les États‑Unis se tiennent à un carrefour. Puissions‑nous choisir la voie de la bénédiction — la voie de la solidarité avec Israël — de peur de devenir, à notre tour, un avertissement sur ce qui arrive à ceux qui défient la Parole du Dieu vivant.
- Jerry McGlothlin est sioniste chrétien, producteur de films et publiciste. Il est président de Moving Visions Entertainment, Inc., de CleanTV et de la société de relations publiques Special Guests, Inc. ↩︎
Source : Israelnationalnews
