Les Nations unies ont accusé Israël d’enrôler des mineurs arabes comme combattants et boucliers humains et des « colons » israéliens d’avoir enlevé un mineur palestinien dans l’avant-projet d’un nouveau rapport sans fondement ni preuve basé sur de faux témoignages d’organisations anti-israéliennes financées par l’Europe.
La mission d’Israël auprès de l’ONU a publié une réponse officielle qualifiant de « faux » le rapport de l’ONU sur les enfants et les conflits armés pour 2023, qui couvre des incidents survenus en 2022, et a demandé à l’ONU de supprimer « les affirmations sans fondement du rapport final ».
« Ces affirmations ne sont étayées par aucune preuve susceptible d’être examinée », a écrit l’ambassade d’Israël. « Selon nos conclusions, ce manque de preuves est dû au fait qu’aucun cas de ce type n’a eu lieu en 2022 et que les affirmations sont fausses ».
L’ONU n’a fourni aucune information ni aucune preuve sur l’enlèvement présumé d’un mineur arabe par des résidents israéliens de Judée et de Samarie – appelés « colons » selon le rapport – même après qu’Israël a demandé des détails à l’organisme mondial. Les forces de défense israéliennes et la police israélienne n’ont aucune trace d’un tel événement. Rien n’a été publié dans aucun média, arabe ou israélien, ni dans les médias occidentaux, qui s’en seraient emparé immédiatement.
« Nous pensons qu’un cas avec des allégations aussi extrêmes et inhabituelles mérite une vérification sérieuse et approfondie avant d’être inclus dans le rapport, et le [gouvernement israélien] s’attend donc à ce que la mention de cet [incident] non vérifié soit supprimée », a écrit l’ambassade d’Israël auprès de l’ONU.
Le rapport accuse également Israël d’avoir tué et blessé des mineurs arabes. Petit problème : il ne précise pas que ces adolescents étaient des terroristes et qu’ils ont été tués lors de leurs attaques terroristes.
Le rapport, qui se veut « neutre », a également omis un autre petit détail : il n’est mentionné nulle part que plus de 1 000 roquettes ont été tirées par le Jihad islamique sur les populations civiles israéliennes. Bien entendu, l’impact de ces missiles sur les enfants israéliens n’est pas non plus mentionné. De plus, les attaques terroristes ont blessé 23 mineurs israéliens en 2022, des cas parfaitement identifiés et documentés. Le rapport n’en mentionne que sept.
L’ambassade d’Israël a souligné que la plupart des mineurs arabes prétendument tués par Israël lors de frappes aériennes étaient le résultat de roquettes du groupe terroriste palestinien du Jihad islamique dans la bande de Gaza qui sont retombées dans la bande de Gaza. Là encore, toutes les preuves sont disponibles, mais l’ONU n’a pas souhaité les voir.
Les autres mineurs tués lors de frappes aériennes israéliennes étaient directement liés à l’utilisation de mineurs comme boucliers humains, oui, mais par le Hamas et les groupes terroristes de Gaza. Israël a souligné que ses frappes visaient des installations militaires et des infrastructures appartenant au JIP (Jihad islamique) afin d’empêcher les attaques à la roquette contre les civils israéliens, y compris les mineurs. Cependant, ces cibles étaient intentionnellement situées dans des zones civiles densément peuplées.
Le rapport des Nations unies ne fait pas non plus état de l’utilisation par le Hamas et le JIP d’écoles et d’hôpitaux comme bases d’activités terroristes, ni de la construction de tunnels d’attaque visant des sites civils. Là encore, de nombreux rapports de médias pas du tout pro-israéliens en ont apporté la preuve, et jusqu’à l’UNWRA – pourtant un organisme de l’ONU – qui a officiellement reconnu et déploré les faits.
Au cours de l’année couverte par le rapport, le nombre de victimes israéliennes d’attaques terroristes a augmenté de 55 %, ceci est également omis dans le rapport, alors que le nombre de mineurs arabes blessés a diminué de 53 % au cours de la même période – aucune mention dans le rapport de l’ONU.
L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, et le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires, le général de division Ghassan Alian, ont rencontré le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, pour lui soumettre la réponse d’Israël à ces allégations.
« Nous avons présenté au Secrétaire général des données claires prouvant que la majorité des mineurs arabes tués au cours de l’année écoulée étaient impliqués dans des actes de violence et de terrorisme », a déclaré M. Erdan, cité par le Jerusalem Post.
« Cette information a été omise des données de l’ONU, tout comme le fait que les organisations terroristes utilisent les enfants arabes comme boucliers humains et tirent des missiles et des roquettes depuis des zones densément peuplées », a-t-il ajouté.
Un projet final devrait être publié fin juin ou début juillet. Personne ne se fait d’illusions sur son contenu.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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