Un analyste en sécurité affirme que le régime iranien utilisera la diplomatie pour gagner du temps et reconstruire son programme nucléaire.
« Malgré les dommages causés par les frappes aériennes récentes des États-Unis et d’Israël, l’Iran reste concentré sur la relance de son programme d’armes nucléaires », a averti un expert, Behnam Ben Taleblu, directeur à la Fondation pour la Défense des Démocraties, qui a précisé que « la stratégie de l’Iran est de réparer, reconstituer et reconstruire son infrastructure nucléaire ».
L’Iran a confirmé que trois installations nucléaires clés – Fordow, Isfahan et Natanz – ont subi d’importants dégâts après les frappes conjointes du mois dernier par Israël et les États-Unis, alors que les grands médias qui cherchent à vous désinformer ont tous déclaré en chœur qu’elles étaient pratiquement intactes.
« Des responsables israéliens continuent de surveiller la situation, estimant que l’Iran pourrait s’efforcer d’évaluer et de récupérer ce qui peut l’être », précise l’expert, qui ajoute : »en outre, l’Iran a suspendu sa coopération avec l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA), provoquant une vive critique de Washington. Cette tactique est l’un des outils les plus efficaces de l’Iran, car elle oblige les USA à se fier uniquement au renseignement, semant ainsi l’incertitude. »
L’expert a laissé de côté le plus important afin de créer l’anxiété auprès du public. C’est ce qui assure aux médias le plus clair de leurs revenus : les clics.
Ceux qui me lisent régulièrement m’ont entendu affirmer que depuis la fin de la guerre de 12 jours en Iran, Israël a définitivement perdu le complexe d’infériorité qu’il avait depuis de longues années vis-à-vis de l’Iran et du Hezbollah. D’une part, Israël estimait probablement à juste raison la puissance du Hezbollah et ses 100 000 missiles de dernière génération dirigés sur Israël, et celle de Téhéran, mais il ne prenait pas en compte sa propre puissance. Israël se sous-estimait.
Hier, avant de monter dans l’avion qui l’a mené à Washington pour rencontrer le président Trump, Benjamin Netanyahou a confirmé point par point mon analyse.
Il a déclaré :
…pendant des années, nous avons eu des appréhensions : que faire face à l’Iran ? Serions-nous capables de l’affronter ? Et maintenant, nos pilotes héroïques ont survolé le ciel iranien… Et pas seulement là-bas, mais aussi contre le Liban. Là aussi, nous avions des appréhensions depuis des années : que ferait le Hezbollah et comment pourrions-nous l’affronter ? Nous l’avons affronté et nous avons également porté un coup au Hamas.
« [Les] mollahs ont désormais compris qu’Israël peut revenir [frapper] à n’importe quel moment, sa propre peur, ses propres barrières culturelles, morales et internationales étant maintenant brisées. »
Je n’ai pas de boule de cristal. Je ne lis pas dans les pensées du Premier ministre.
Plus simplement, je recueille les faits en m’éloignant des spéculations, des commérages et des fake news diffusés à longueur de journée – je pèse mes mots – par mes confrères, et je les analyse avec quelque chose qui semble avoir disparu du paysage médiatique : le bon sens. Mon bon sens, basé sur les faits disponibles.