par Thérèse Zrihen-Dvir
Le samedi 7 octobre 2023 – L’assaut criminel du Hamas contre les villages et les kibboutzim israéliens au sud d’Israël, une fois la débâcle passée, nous laisse découvrir l’horreur indescriptible qui s’est déroulée dans cette zone verdoyante et pacifique d’Israël.
C’est le meurtre brutal et féroce d’enfants, le démembrement de leurs organes génitaux. C’est l’assassinat de sang froid de leurs parents, le viol des jeunes filles et des femmes devant leur progéniture, ainsi que celui des hommes… dont le pantalon ensanglanté n’a nul besoin de hurler l’affront subi…
Les terroristes du Hamas ont eu suffisamment de temps pour réduire toute la zone en ruine et fumée, après l’avoir dument pillée, et avoir flingué ses habitants. Combien de morts ont-ils compté jusque-là ? 1300 et 2500 blessés… Et ce n’est pas fini. Israël n’est qu’au début de la guerre. Bientôt le Hezbollah entrera dans la ronde, et l’Iran, le chef suprême ne manquera pas cette occasion de porter atteinte à Israël.
C’est la découverte d’un tapis de corps mutilés et sanglants dans leurs positions grotesques jonchant toutes les voies et les champs de ces villages et kibboutzim environnants…
C’est l’aplanissement des véhicules de toute la région à l’aide d’un tank que les terroristes avaient arraché des mains des soldats israéliens après les avoir soit tués, soit pris en otage…
C’est un enfer que tout être humain, qui se prétend humain ne pourra jamais décrire.
Comment ne pas sortir de ses gonds ? Comment ne pas déclarer la guerre à cette entité de monstres qui tient dans ses mâchoires de fer tout l’ensemble d’Israël, depuis plus de vingt ans.
Depuis plus de vingt ans, les Israéliens vivent selon le son du fifre du Hamas et du Djihad… D’une opération à une autre, les Israéliens vivent dans l’abri, sous les hurlements des sirènes et l’espoir que le dôme de fer ne rate pas la roquette qui les cible…
Combien de fois, enveloppée d’une grande serviette, je dus me sauver de ma salle de bain, le corps couvert de savon et les cheveux mouillés !
Combien de fois, j’ai maudit ces criminels pour les larmes de mes petits-enfants tremblants de peur .
Suffit. Ce sera eux ou nous.
Si les Israéliens doivent vivre sous une éternelle épée de Damoclès, autant sortir, se lever et combattre… à mort.
Bien sûr, personne n’aime voir Gaza sous les attaques des avions israéliens. Israël a pourtant pris le soin d’avertir les habitants de Gaza de vider les lieux.
Huit jours de combats violents ! Huit jours où tout l’espace aérien de l’Etat d’Israël est sillonné par les roquettes du Hamas… Huit jours, où l’Israélien doit vivre à proximité de l’abri, sinon c’est la mort certaine qui l’attend à quelques mètres seulement.
Des sorties, on en fait peu. La dernière fois que je mis mon nez dehors, c’est pour découvrir un fragment de roquette dans mon jardin.
Huit jours que les avions traversent les cieux avant de larguer leurs bombes sur Gaza.
Qu’en est-il des palestiniens ? Ils sont coincés devant les portes fermées de l’Égypte qui refuse de les accueillir. Celles de la Jordanie demeurent aussi closes… Aucun pays arabe ne veut les prendre en charge.
Et pour cause. Là où le « palestinien » pose son pied, il sème la zizanie… Il a déjà détruit le Liban, a menacé le trône du roi Hussein de Jordanie, a œuvré contre le Koweït durant la guerre du Golfe et aussi contre Assad en Syrie… Et comment expliquent-ils leur réticente ?
Alors c’est le silence complet des pays arabes…
Les civils palestiniens sont ceux qui ont voté pour le Hamas… S’ils subissent son joug, c’est de leur faute, sûrement pas celle d’Israël.
© Thérèse Zrihen-Dvir, depuis son blog.